Une semaine après son adoption à l’Assemblée nationale, APN, le projet de loi de finances de 2019 a été présenté aujourd’hui devant les membres du conseil de nation qui ont émis plusieurs critiques sur le fond du projet.
Après la présentation du projet par le ministre des finances Abderahmane Raouaya, les sénateurs ont entamé les débats avec des positions convergentes. Toutefois, certaines critiques ont était apportés au projet, de la part de certains intervenants à l’instar de Abdelkader Kemoune qui s’interroge sur le sort du financement non conventionnel, sachant que le déficit persiste dans les grand équilibres. S’agissant, des subventions, il a indiqué qu’il est important de réformer ces mesures afin de viser les personnes les plus démunies. Pour lui, l’administration fiscale manque terriblement des moyens pour recouvrir les impôts et elle travaille dans une opacité ce qui remet en doute son efficacité.
Pour Benzaim Abdelouahab, les réformes qui sont avancées ne peuvent pas êtres exécutés dans un climat de bureaucratie. Selon lui, un dossier d’investissement qui reste sans réponse n’est pas normal, toutefois, il est important de numériser l’administration afin de diminuer la paperasse qui coute beaucoup de temps pour l’investisseur. Et pour remédier à cette situation il a indiqué qu’il est important de mettre en place une stratégie qui résoudra ce souci.
Pour sa part, Malek Khadim, a indiqué qu’il est urgent de lever le gel sur plusieurs projets importants pour le développement local et la création d’emploi. Pour Amar Mallah, a demandé à ce que le gouvernement communique les vrais chiffres de la situation économique de pays. « On veut toute la vérité sur cette crise et nous voulons les bons chiffres » a-t-il signalé devant plusieurs membres du gouvernement qui ont assisté aux débats.
Rafika Hars, a estimé pour sa part que les dispositions contenues dans la loi de finance ne sont pas à la hauteur de la crise qui secoue notre économie. Pour elle, il est urgent de lancer les réformes dans le secteur financier et des subventions aussi.
Pour précision, les débats se poursuivront jusqu’à demain matin, et le ministre des finances répondra aux questions des sénateurs dans l’après-midi.