Le secteur de la sécurité industrielle fait l’objet d’une attention croissante des entreprises algériennes. C’est pour cela que Business France organise les 26 et 27 novembre 2018 un colloque sur la sécurité industrielle en Algérie. Cette 4éme édition du colloque algéro-français sur la sécurité industrielle aura lieu à Oran afin de se rapprocher des donneurs d’ordres de la plateforme pétrochimique d’Arzew et des industries de l’ouest algérien.
« De grands groupes industriels tels que la compagnie pétrolière publique SONATRACH, ou l’opérateur électrique SONELGAZ consacrent d’importants budgets à ce volet », indique-t-on.
Business France invite donc les opérateurs français intéressés par le domaine de la sécurité industrielle, de profitez de cette occasion unique afin de faire connaitre leur savoir-faire et de rencontrer des donneurs d’ordre en participant au colloque.
Rappelons qu’en novembre 2017, un colloque sur la sécurité industrielle aux normes HSE (sécurité, hygiène, sécurité, environnement), a été organisé à Alger. Cette rencontre a connu la présence d’un ensemble d’organismes français opérant dans la sécurité industrielle, ainsi que des institutions publiques algériennes en charge de la protection contre les risques industriels et professionnels dont on peut citer entre autres : le Centre national de prévention et protection, Regain, Delta Plus, Exavision Metorage, Finsecur KM Europ, GM Distribution, Rostaing, Foxstream, Boche, Macir Vie, l’Algérienne de blindage et de solutions de sécurité (AB2S)…
Des analyses sur le risque industriel et sur l’assurance qui s’y rapporte ont été abordées lors de cette rencontre
Plusieurs experts qui ont participé à cette rencontre, ont affirmé que les entreprises ont commencé à prendre conscience de l’intérêt à ne pas évoluer dans un environnement non couvert par l’assurance. Ils ont souligné que de nombreuses entreprises se font certifier, en matière de sécurité industrielle, et des groupes industriels ont introduit le HSE, des normes de sécurité universelles qu’ils vulgarisent en interne. Il reste, cependant, beaucoup à faire, ont-ils relevé, parce qu’une bonne partie des Pme évolue à la marge du développement des normes de sécurité.
