« La production de panneaux photovoltaïque en Algérie est faible, et cette faiblesse se répercute sur la capacité d’installation des ressource d’énergies solaires » à déclaré Nouredinne Yassa, directeur général des énergies renouvelables, lors de son passage, hier sur les ondes de la chaine 3.
Effectivement le constat est clair, sur le programme initié par l’Etat pour la production de 4000 MW, seul 150MW sont en cour de lancement, puisque l’appel d’offre sera lancé avant la fin de l’année, selon l’annonce récentes de ministre de l’énergie, M.Guitouni,. Et ce sans parler du retard des appels d’offres, pour les 4025 MW qui pour l’instant, ne font l’objet que d’annonces répétées.
Dans ce sens, M.Yassa rassure, et affirme qu’avec la réalisation de ce programme, à l’horizon 2030, la strategie d’exportation de gaz sera axée sur un volume de 3 milliards de mètres cubes.
Pour ce faire, l’orateur explique qu’ « il est d’abord question de préserver les acquits en matière de couverture en gaz et électricité, qui affiche des taux respectifs, de 62% et 99%, et assurer les besoins internes de consommation ». Précisant, que la diversification des énergies, est indispensable, et que malgré certains efforts consentis et certaines réalisation, effectuées, à l’image des écoles alimentées par l’énergie solaire à Annaba, l’état d’avancement demeure insuffisant.
Toutefois les observateurs, n’ont pas manqué de relever, que malgré que ce programme fut portée au rang de priorité nationale, malgré les multiples facilitations et mesures mise en place pour faciliter l’investissement, et le partenariat, et devant l’immense potentiel que recèle l’Algérie en matière d’ensoleillement qui se compte à plus de 3000h/an, il est incompréhensible que le projet stagne au point ou les appels d’offres ne sont toujours pas lancés.
