L’investissement dans le secteur touristique est aussi victime des mesures bureaucratiques et l’Algérie peine à être concurrente sur l’offre d’investissement voir même à convaincre sa diaspora d’investir dans son pays d’origine.
C’est le constat qui est fait ce matin par l’expert dans l’investissement industriel et touristique, Mohamed Sayoud qui a indiqué que malgré les privilèges offerts par les autorités aux investisseurs étrangers en termes de fiscalité sont très importants et stimulants, il reste que « les étapes d’investissement sont très longues compte tenu de ce qui se passe dans les pays où vivent les expatriés algériens ».
Invité à la radio nationale, Sayoud a souligné que les investisseurs algériens et étrangers hésitaient avant d’entrer sur le marché algérien, malgré les incitations fiscales accordées par l’État, en raison du nombre considérable d’arrangements administratifs qui précèdent les demandes d’investissement et de prêt auprès des banques, en particulier la situation du foncier industriel, qui reste le premier obstacle à l’investissement en Algérie.
Proposant son avis, l’invité de la radio a suggéré de passer des contrats avec des particuliers ou des étrangers afin de créer des zones industrielles avec toutes les installations afin d’activer le mouvement de production, ce qui dépend toujours de la réalisation des installations de base dans les zones industrielles. Ce qui peut réduire les délais de lancement des investissements et la production dans les unités industrielles à un an et demi au lieu de cinq ans.
Sur l’investissement dans le secteur du tourisme en Algérie, Sayoud a souligné que le domaine était ouvert à des opportunités sans précédent , compte tenu des potentiels naturels et climatiques ainsi que de la composition culturelle diverse des différentes régions du pays, ce qui pourrait faire du tourisme le premier pilier de la nouvelle économie du pays, en particulier si les obstacles administratifs sont surmontés.