« L’année dernière, nous avons beaucoup travaillé en étroite collaboration avec nos partenaires algériens, signature d’un accord de coopération scientifique et technologique, signature d’un accord douanier, les visites du Secrétaire d’État adjoint et du Commandant du Commandement des États-Unis pour l’Afrique à Alger, l’escale de l’USS Carney au port d’Alger, la toute première visite de la Chambre de Commerce États-Unis et l’enregistrement de la Chambre de commerce américaine à Alger.Nous sommes également heureux de l’ouverture, plus tôt cette année, de deux pizzerias Pizza Hut à Alger »c’est ce qu’ a declaré l’ambassadeur John Desrocher, ce jeudi , lors de la conférence de presse qu’il a tenu au siege de l’Ambassade
Une conférence qui s’est articulé essentiellement autour des pourparlers sur l’accord –cadre sur l’investissement et le commerce (TIFA), « Je suis heureux que ma deuxième année en tant qu’ambassadeur en Algérie ait débuté la semaine dernière avec les pourparlers sur l’Accord-cadre sur l’investissement et le commerce (TIFA) de 2018 entre le gouvernements algérien et américains le 2 octobre à Washington, DC. Les pourparlers étaient ouverts et productifs. Comme le président Trump l’a dit, les États-Unis soutiennent un commerce libre, juste et réciproque, et ces pourparlers ont clairement montré que l’Algérie et les États-Unis sont engagés dans tout le spectre de nos deux économies ». a tenu à preciser l’ambassadeur John Desrocher
Indiquant que « La délégation américaine a souligné l’importance des droits de propriété intellectuelle et de la protection des données pour une relation commerciale saine et la délégation algérienne a décrit les mesures prises pour garantir le respect des normes internationales en matière de DPI. En outre, la délégation américaine a mis en exergue son système généralisé de préférences (GSP), qui pourrait favoriser le développement économique de l’Algérie en supprimant les droits de douane sur les produits éligibles à l’exportation vers les États-Unis ».
“Attirer d’autres investissements américains en Algérie, nécessitera plus de transparence, plus de prévisibilité et un meilleur accès aux marchés.” – l’ambassadeur John Desrocher
Par ailleurs, l’ambassadeur est revenu sur les facteurs qui ralentissent l’investissement en Algérie« Ce que j’entends le plus souvent de la part des entreprises américaines qui envisagent d’investir en Algérie, c’est que des problèmes tels que les restrictions à l’importation, la lourdeur de la bureaucratie et les mesures réglementaires et les difficultés de transfert monétaire réduisent l’attrait de l’Algérie en tant que destination des investissements.
Et d’ajouter « Notre rôle à l’ambassade est d’aider les entreprises américaines à comprendre ce qui est nécessaire pour réussir en Algérie et d’aider celles qui décident d’entrer sur ce marché. Beaucoup sont déjà ici et beaucoup d’autres sont intéressés. Je suis convaincu que l’intensification des échanges et des investissements avec les États-Unis contribuera à l’objectif déclaré du gouvernement algérien de diversifier et de renforcer son économie »
Pour conclure, l’ambassadeur John Desrocher, a tenu à souligner l’importance de la coopération algero-americaine « Je tiens à réitérer notre profond désir d’accroître la coopération économique entre nos deux pays. Le peuple algérien – en particulier les jeunes – est inspirant, passionné et déterminé à tracer son propre chemin. Et les États-Unis sont à leurs côtés pour les aider à atteindre leurs objectifs et leurs aspirations ».