La COP 21 à Paris s’est clos ce samedi 12 décembre sur un accord. Laurent Fabius, Président de l’événement qui avait la lourde tâche de faire converger les points de vue de cent quatre-vingt-quinze Etats, le qualifie de « différencié, juste, durable, dynamique, équilibré et juridiquement contraignant. ».
Des Etats en danger
Le grand principe qui ressort de cet accord est l’engagement de maintenir le niveau de réchauffement climatique en dessous des 2 degrés, voire de 1,5 degrés.
Les deux principales victimes du réchauffement climatique sont les Etats insulaires, dont les îles risquent de disparaître sous la montée des mers et les Etats africains victimes de la sécheresse. Les associations écologiques à l’image de Greenpeace relèvent ainsi que les premières victimes sont les Etats qui contribuent le moins aux émissions de carbone.
Quelle conclusion pour l’Algérie ?
Pour l’Algérie, le message important à retenir est que si le monde souhaite respecter ces engagements, il faudra graduellement limiter le recours au énergies fossiles, charbon et pétrole en tête. En effet, malgré la réticence initiale de pays pétroliers tels que l’Arabie Saoudite ou le Venezuela, l’accord est finalement en cours d’adoption à l’unanimité, avec des clauses contraignantes et engageantes.
L’Algérie doit ainsi anticiper et prendre note de la prise de conscience collective qui va mener, certes progressivement, vers la transition des énergies fossiles aux énergies renouvelables. Notre Economie doit à la fois amorcer le passage aux énergies renouvelables et comprendre que si la fin de la rente pétrolière ne vient pas de l’épuisement des réserves, elle viendra du changement de modèle mondial.
M.E