Les investisseurs américains ont exprimé leur intérêt pour plusieurs secteurs industriels et de services en Algérie, notamment, l’industrie automobile et le commerce électronique. C’est ce qu’a indiqué, hier (mercredi) à l’agence officielle, le Secrétaire général du Ministère du commerce, M. Cherif Omari.
«Les responsables du Bureau Représentant américain au commerce extérieur (USTR) ont confié à la délégation algérienne, le grand intérêt des investisseurs américains pour investir dans ces deux domaines à forte valeur ajoutée», a expliqué M. Omari lors de la tenue mardi dernier à Washington (USA), de la sixième session des discussions relatives à l’accord-cadre sur le commerce et l’investissement (Tifa).
A noter qu’au menu de cette réunion d’un jour, plusieurs dossiers ont été examinés, notamment, ceux en relation avec le commerce, l’accès aux marchés et la protection des droits de la propriété intellectuelle ainsi que le climat des affaires. La réunion a porté également, selon l’agence officielle, «sur une feuille de route en matière de commerce et d’investissement qui va concerner cinq secteurs-clé à savoir l’Industrie, l’énergie, l’Agriculture, le commerce et le tourisme».
Selon la même source, les discussions ont été menées du côté algérien par une délégation multisectorielle conduite par le secrétaire général du ministère du Commerce, et du côté américain par des responsables du Bureau du Représentant américain au commerce extérieur (USTR), qui est la branche exécutive du gouvernement fédéral américain en charge de la politique commerciale aux niveaux bilatéral et multilatéral.
Pour rappel, l’accord TIFA signé par les deux pays en 2001, vise à instaurer un dialogue économique annuel et à renforcer les relations d’affaires et le commerce entre les entreprises des deux pays.
En 2016, l’Algérie est devenue à nouveau éligible au Système généralisé de préférence américain (SGP), un dispositif facilitant aux pays bénéficiaires l’accès de leurs produits au marché américain en franchise de droits de douane.
Ce régime préférentiel, dont a bénéficié l’Algérie la première fois en 2004, concerne les produits manufacturés, les produits semi-finis et certains produits agricoles, de la pêche et de l’artisanat. Cependant, selon l’APS, «très peu de produits algériens ont été placés sur le marché américain sous ce système tarifaire avantageux».