Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale a indiqué que l’effacement de la dette des jeunes entrepreneurs qui ont bénéficié du soutien des dispositifs d’aide à la création d’entreprise, ANSEJ, CNAC et ANGEM n’est pas à l’ordre du jour du gouvernement. L’effacement ne concerne que les agios résultant des retards de remboursement, a rapporté ce jeudi Echorouk sur son site officiel.
Cette décision intervient suite à l’appel du Collectif d’appui à la micro-entreprise (CAME) à l’organisation d’une marche de protestation dans la wilaya de Tizi ce jeudi 27 septembre pour réclamer une amnistie générale de leurs dettes envers l’Etat.
Le Collectif a indiqué, dans ses derniers, que plus de 100 mini-entreprises font face à des problèmes majeurs qui les empêchent d’exister sur le marché économique et ont entraîné l’accumulation de leurs dettes auprès des banques.
Le Collectif a appelé à l’intervention urgente du Président de la République et à une amnistie générale de leurs dettes accumulées suite à l’application des dispositions de la loi sur les transactions publiques qui accorde 20% des projets aux jeunes.
Il est à rappeler qu’une convention de retraitement des créances ainsi que des agios réservés éligibles à l’efficacement, nés des crédits accordés aux promoteurs Ansej antérieurement au mois de mars 2011, a été signée en septembre dernier entre les banques publiques, l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej) et la Caisse nationale d’assurance chômage.
Ainsi, plus de 1.000 dossiers ont été déposés par de jeunes promoteurs de micro-entreprises auprès de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) pour bénéficier des mesures de rééchelonnement des dettes et d’annulation des pénalités de retard.