Les services de la gendarmerie, ont révélé, ce mercredi 26 septembre 2018, dans un bilan rendu public, l’ampleur du phénomène de l’irrigation des terres agricoles par les eaux usées durant la saison estivale qui vient de s’achever, et par le nombre important des affaires traitées en lien avec ce phénomène qui est de 161 affaires.
«Du le 1er juin au 20 septembre en cours, les services de la gendarmerie nationale ont traité 161 affaires liées à l’irrigation des terres agricoles avec les eaux usées, ce qui a conduit à l’arrestation de 166 personnes, la saisie de 179 pompes à eaux et 3155 mètres de tuyaux utilisés pour l’irrigation», a indiqué le Colonel Ahmed Attia, le Directeur de la prévention et de la sécurité publique de la Gendarmerie nationale,
Ces chiffres ont été communiqués lors d’une conférence conjointe des services de la gendarmerie nationale et des services de la Direction générale de la sureté nationale, tenue ce matin à Alger, consacrée pour le bilan de la sécurisation de la saison estivale.
Le même responsable, dont les propos ont été rapportés par le journal EL Khabar, a précisé que les services de la gendarmerie, durant leurs enquêtes sur ces affaires d’irrigation des terres agricoles par les eaux usées, ont détruit 2871 hectares de surfaces cultivées, et ils ont envoyé 289 échantillons de ces eaux à l’Institut de Bouchaoui (Alger) dépendant de la Gendarmerie nationale.
Pour rappel, après la confirmation de l’épidémie de choléra début août dernier, et ayant touché plusieurs régions du centre du pays, et causant la contamination de plusieurs dizaines de personnes et même des décès. Les agriculteurs et les produits agricoles notamment, la pastèque, ont été pointés du doigt, ce qui a poussé les services de sécurité de renforcer le contrôle au niveau des coopératives agricoles.