La consommation d’alcool en Algérie semble très faible, selon les dernières données l’Organisation mondiale de santé (OMS). En effet, d’après le dernier rapport de cette organisation publié vendredi passé portant sur la consommation de l’alcool dans le monde, 93.5% de la population algérienne n’a jamais consommé d’alcool durant sa vie, et seulement 3.2% de la population en consomme l’alcool.
Selon ce rapport de l’OMS qui s’est basé sur les données de l’année 2016 (les plus récentes à sa disposition), au taux de 93.5% n’ayant pas consommé d’alcool durant toute leur vie, s’ajoutent les 3.3% de la population classée dans la catégorie des «anciens buveurs», et qui n’ont pas consommé d’alcool durant les 12 derniers mois, ce qui donne selon la même source, un taux de 96.8% de la population algérienne qui ne consomme pas d’alcool.
Selon les mêmes données, «90.1% des hommes et 97% des femmes n’ont jamais bu d’alcool de leur vie. 5.1% des hommes et 1.5% des femmes sont également définis comme anciens buveurs et anciennes buveuses».
Pour la consommation d’alcool dans le détail et par sexe, 1.5% des femmes consomment de l’alcool en Algérie, contre 4.8% de consommateurs d’alcool chez les hommes. A ce propos, dans le rapport de l’OMS est précisé que «les 3.2% de la population algérienne consommant de l’alcool ont consommé l’équivalent de 29.1 litres d’alcool pur en 2016», ajoutant que «les hommes ont consommé l’équivalent de 34.5 litres d’alcool pur, contre seulement 12.4 litres d’alcool pur pour les femmes».
S’agissant du type de boisson alcoolisée consommée, selon le même document «la bière représente 57% de la consommation d’alcool en Algérie, le vin représente 25% et les spiritueux 18% de la consommation».
Dans son rapport, l’OMS s’est focalisé sur la consommation de l’alcool chez les algériens âgés de 15 et plus, qui représentent 71% des 40.3 millions d’algériens en 2016.
Ainsi, l’OMS a noté dans son document que «la consommation globale d’alcool divisée par le nombre d’Algériens concernés a légèrement augmenté ces dernières années, passant de 0.7 litre par personne en 2010 à 0.9 litre par personne en 2016, dont 1.6 litre par homme et 0.2 litre par femme cette même année».
Le même rapport, relève à propos de la prévalence d’une lourde consommation épisode, ou bien en d’autres termes, une consommation d’au moins 60 grammes d’alcool pur lors d’au moins une occasion par mois. Celle-ci est estimée à 0.6% de la population algérienne (15 ans et lus) et 19.3% de la population consommatrice d’alcool. Cette prévalence est observée plus chez les hommes avec 1.1% contre 0.1% chez les femmes et 23.5% des consommateurs d’alcool contre 6.2% des consommatrices d’alcool.
S’agissant de la prévalence d’une dépendance à l’alcool, selon le rapport de l’OMS, «elle est évaluée à 0.7% de la population», alors que «la prévalence de troubles liés à la consommation d’alcool est estimé à 0.8% de la population».