AccueilActualitéFerhat Ait Ali : « la société n’excite plus économiquement…»

Ferhat Ait Ali : « la société n’excite plus économiquement…»

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Ou sont passées, les inquiétudes et les polémiques qui font de la scène économique et sociale, périodiquement, leurs terrain de jeu ?

De l’urgence à créer 2 millions de PME, pour relancer l’économie nationale, jusqu’à la fameuse liste d’interdiction d’importations, en passant, par l’importance éphémère conférée au secteur de la sous-traitance, la dépréciation du dinar, l’ampleur de la corruption et de la bureaucratie, il semblerait que la scène économique autant que les réactions officielles, ne fonctionnent qu’aux électrochocs, comme cela semble être le cas pour l’épidémie du choléra.

Depuis le début de la crise pétrolière, beaucoup de rencontres, de propositions, et de mesures ont été évoquées ou prises, pour redresser la situation économique du pays, qualifiée de catastrophique, sans pour autant enregistrer 4 ans après de résultats concrets sur le terrain. Les seules améliorations obtenues sur les indicateurs économiques, n’ont pu être réalisées, selon les experts, que grâce à la hausse des prix du baril.

Pour Ferhat Ait Ali, expert financier « il faut savoir que les exportations du pétrole ne font que se réduire, la consommation interne va augmenter, d’année en année, ce qui poussent l’Etat à pomper dans des gisements matures, qui risquent d’être bientôt en fin de production. En outre, les prix du baril, fluctuent en fonction de la conjoncture économique mondiale qui connait des bouleversements fréquents répondant plus à ce qui est appelé communément : l’effet yoyo ».

D’autre part, M. Ait Ali reviens sur la situation économique et financière du pays, et dénonce en premier lieu,  l’absence  (ou la rétention) d’informations fiables sur la situation financière actuelle « depuis le mois de novembre 2017, la banque d’Algérie n’a pas publié de situation financière, alors qu’elle est tenue de le faire mensuellement au journal officiel. Dans ce cas, on aurait mesuré l’étendue de la catastrophe ! ».

Par ailleurs, revenant sur les données citées dans la loi des finances, l’expert s’indigne  « quand je vois une loi de finances, dans laquelle les recettes ne font que  la moitié du PIB ?, ou va-t-on ? Comment voulez- vous lutter contre l’inflation » et d’ajouter, « cela veut dire, que la société n’excite plus économiquement, elle est pillée en amont et prise en charge en aval ».

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