Bien que les alertes et les prévisions des experts et des institutions financières internationales, avaient annoncé une année 2018 des plus difficile pour les algériens, autant sur le plan financier, économique que social, d’aucun ne pouvait prédire que l’Algérie de 2018, serait confrontée à une épidémie des siècles derniers, tel que le Cholera.
Il est clair qu’on ne peut, que se rendre à l’évidence amère que la maitrise des déclarations, et le manque de coordination, résultant d’une gestion bancale au sein du ministère de la santé, ne reflètent, évidement pas, la maitrise de la situation.
Notamment lorsque le ministre de la santé annonce publiquement, vidéo à l’appui, que l’épidémie du cholera sera éradiqué avant la rentrée des classes, soit en trois jours, et qu’au même moment le ministère de la santé se rétracte et dément par le biais de communiqués, cette information.
C’est dire à quel point, l’anarchie et le laisser aller ont pris leurs droit de cité dans la gestion des crises. Témoin indéniable d’une absence cruelle de vision et de prévention.
Pour les observateurs, il n’y a même pas lieu de s’indigner, lorsqu’on revoit les resultats issus de la gestion des situations difficiles qui ont ébranlé le pays cette année. De la crise de lait, à la fièvre aphteuse, en passant par la dévaluation du dinar, la corruption, la bureaucratie, la harga, la fuite des capitaux, les multiples scandales financiers, et l’absence de reformes, le constat d’échec récurent n’est plus à faire.
Ils estiment que le mal est plus profond, et se mesure à la dimension du silence observé par la majorité des responsables des différents secteurs, devant une crise de santé publique, qui sous d’autres cieux aurait fait l’objet d’une mobilisation de tous l’exécutif, et responsables à tous les niveaux.
Résultats des courses, le citoyen algérien, non moins responsable de la situation, mais très mal informé, ne sait plus où donner de la tète. Entre les saignées successives qui l’ont mis a genoux, du mois de Ramdhan, à l’Aid ElAdha, il demeure en phase de céder à une psychose qui le contraint, devant une épidémie aussi dangereuse, à se méfier de toutes les consommations, notamment à la veille de la rentrée scolaire. Une autre épreuve que le pouvoir d’achat des salariés devra affronter, cette année avec une complication, et une inquiétude de taille,…l’épidémie du choléra.