La place financière marocaine gagné 11 rangs en six mois, passant du 44è rang à l’échelle mondiale en septembre 2015 à la 33è position en mars 2016.
Johannesburg a perdu 18 places en un semestre pour se classer au 51è rang au niveau mondial et à la deuxième position à l’échelle du continent. L’autre place africaine figurant dans la dernière édition de l’indice est celle de Maurice (73è à l’échelle mondiale en mars 2016). La place mauricienne a perdu 9 rangs comparativement à septembre 2015.
Il faut toutefois préciser que les places du Caire, de Lagos, de Nairobi et de Tunis ne sont pas classées dans cette étude.
Le GFCI permet d’établir un classement des places financières en fonction du critère de la compétitivité en se basant sur deux sources de données principales, l’une agrège et intègre 103 indices de compétitivité dont ceux de la Banque mondiale, du Forum économique mondial (WEF), de l’ONU, ou de l’Organisation de la coopération et de développement économiques (OCDE) et l’autre est le résultat d’évaluations de professionnels internationaux de la finance qui doivent répondre à un questionnaire comparatif intégré évaluant les places entre elles.
Les cinq grands domaines de compétitivité mesurés sont l’environnement des affaires, le niveau de développement du secteur financier, les infrastructures, le capital humain, et les facteurs généraux.
A l’échelle mondiale, la place de Londres arrive, sans surprise, en tête du classement, suivie par New York, Singapour, Hong Kong, Tokyo, Zurich, Washington, San Francisco, Boston et Toronto.
Source: Agence Ecofin