Les dépenses des ménages algériens ne s’arrêtent plus. A peine le budget pour les fêtes de l’Aïd épuisé, les dépenses pour la rentrée scolaire commencent. A quelques semaines de l’entrée de l’école, les prix des articles scolaires s’envolent.
A ce propos, la plupart des familles ont alloué environ 40 000 dinars à l’achat d’articles scolaires. L’acquisition d’articles scolaires, pour un élève en école préparatoire, revient à 7315 dinars, y compris les livres fixés par le ministère de l’éducation nationale, le prix des articles scolaires pour un élève en première année primaire revient à 8055 dinars, en incluant le prix des livres, a rapporté ce jeudi le quotidien Ennahar.
L’achat d’articles scolaires pour un élève en deuxième année revient à 7250 dinars, et à 8510 pour un élève de troisième année. Le budget pour l’achat des articles scolaires pour un élève en quatrième année est de 8635 dinars, tandis que le prix des articles scolaires pour un élève en cinquième année est de 9430 dinars, selon la même source.
A ces prix, une famille avec des enfants scolarisés en première, troisième et cinquième années doit débourser 25 995 dinars pour acheter les articles scolaires, à l’approche de l’entrée scolaire 2018/2019, sans compter le budget des vêtements.
Prix des articles scolaires
Un cahier de 96 pages coûte 60 dinars, le prix d’une trousse varie entre 480 dinars et 900 dinars. Le prix des stylos et des ardoises est d’environ 750, et les prix du protège cahier en plastique coûte 30 dinars, les crayons de couleurs ont atteint les 400 dinars pour une boîte de 12.
Le prix des cartables pour un élève en école préparatoire coûte environ 2.000 dinars, et 4600 pour un cartable dit « intelligent ». Les prix d’un cartable pour un élève en première et en deuxième année primaire coûtent entre 2430 et 4655 dinars, alors que le prix d’un cartable « intelligent » revient à environ 15 000 dinars. Le prix d’une blouse revient à environ 1000 dinars.
En somme, c’est le même scenario qui se répète chaque année. Ni les mesures de régulation des marchés, ni la lutte contre la spéculation, n’ont abouti à des résultats concrets. A la seule différence, que cette année la facture des articles scolaires ne sera que plus salée.