L’Etat algérien a prévu de consacrer 400 milliards de dinars pour le règlement des créances détenues sur l’Etat.
Le premier ministre, Ahmed Ouyahia, a donné son accord au règlement des créances des institutions et administrations publiques relatives aux années 2016 et 2017. Les créances concernent les dépenses liées à la consommation d’électricité, de gaz, d’eau, de téléphone, d’internet ainsi que des frais d’insertion publicitaire, selon le quotidien El Bilad.
Par ailleurs, le projet de Loi de finances 2018, prévoit un budget de 400 milliards de dinars pour le règlement des créances détenues sur l’Etat.
Le premier ministre avait déjà pris une décision similaire, l’année passée, concernant le secteur bancaire, en affirmant que le paiement des dettes des entreprises publiques permettra d’injecter 1000 milliards de dinars dans le réseau bancaire, et ce après l’adoption de la loi sur la monnaie et le crédit, dans sa version modifiée, par les membres des deux chambres du Parlement.
A ce propos, M. Ouyahia avait indiqué que « cette masse monétaire qui sera injectée dans le réseau bancaire devrait présenter davantage de soutien au développement national et au financement de projets productifs ».
Pour rappel, la Caisse nationale du logement (CNL) avait débloqué, en mai 2017, 74,60 milliards de dinars au profit des entrepreneurs et maitres d’œuvre chargés de la réalisation des projets de logement dans les formules Location-vente (AADL), pour un montant de 14,78 milliards de dinars, et logements publics locatifs (LPL-social), pour un montant de 59,82 milliards de dinars, selon ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville.