Le secteur des boissons en Algérie emploie quelques 80 000 personnes, dont 20 000 emplois directs et 60 000 indirects, selon les dernières statistiques de l’Association des producteurs de boissons (APAB).
En effet, selon le Président de cette association, M. Ali Hamani «le secteur des boissons s’emploie à absorber le chômage», a-t-il affirmé dans une déclaration à Echourouk.
Et dire que, ce secteur à la dimension sociale, a failli être emporté par les restrictions des importations décidées par le Gouvernement depuis 2017, notamment, le gel des importations des arômes entrant dans le processus de production des boissons (jus, soda…etc.)
Pour rappel, jusqu’à début mai dernier, les intrants ou arômes nécessaires pour la production des différentes boissons, étaient interdits d’entrée sur le marché algérien, tandis que, la production locale de cette matière première était et est insuffisante.
Cette situation a fait réagir les producteurs de boissons, à travers leurs associations (APAB), en tirant la sonnette d’alarme quant au risque que courrait leur secteur, notamment, à l’approche du mois de Ramadhan et de la saison estivale, considérés par ces professionnels comme la haute saison pour leur créneau.
Dans le sillage, le Gouvernement par le biais du Ministère du Commerce, s’était réuni avec les producteurs de boissons, en sortant avec la décision d’autoriser les importations d’arômes pour une durée de six mois, en attendant que la production locale de cette matière première atteigne son rythme de croisière.
Par ailleurs, sur un autre volet, M. Hamani a indiqué que, l’algérien consomme en moyenne 52.2 litres d’eau minérale par an, dont 20 à 30% sont consommées pendant l’été. Concernant les boissons gazeuses, la moyenne de consommation du citoyen algérien est de 37.5 litres par an.