Accueilla deuxPénurie de médicaments : Aux grands maux, les grands remèdes

Pénurie de médicaments : Aux grands maux, les grands remèdes

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La pénurie de médicaments en Algérie devient de plus en plus préoccupante. A ce propos, M. Mourad Chabounia, membre du syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (SNAPO) a annoncé que« les licences d’importation d’urgence seront requises pour importer 150 médicaments qui manquent sur le marché, y compris les maladies cardiaques, les rhumatismes, les maladies cutanées, les antibiotiques, la pression sanguine et les artères »., selon le quotidien Echourouk.

En effet, les responsables du ministère de la Santé se réuniront à la mi-août pour discuter de la crise actuelle liée aux médicaments, qui a connu une exacerbation après l’enregistrement de plus de 150 médicaments manquants sur le marché national. Des licences d’urgence ont été autorisées afin d’importer des médicaments essentiels spécialement destinés au traitement des maladies chroniques, précise la même source.

Il a indiqué que « malgré l’intervention du ministre de la Santé à plusieurs reprises pour régler la pénurie des médicaments sur le marché national, cette derniere s’est accentuée ces derniers jours, puisque la liste des médicaments manquants est passée de 130 à 150 en l’espace d’une semaine ».

Cela a incité les pharmaciens privés à intervenir et à demander au ministère de la Santé de se réunir d’urgence pour résoudre la crise en augmentant la production de médicaments produits localement à travers 80 usines, qui semblent incapables de répondre aux besoins du marché.

Évoquant une éventuelle hausse des prix des médicaments, M. Chabounia a exclu cette éventualité en rassurant les patients que cette pénurie n’a rien à voir avec l’augmentation du prix des médicaments mais est principalement liée aux programmes d’importation. Pour résoudre la crise actuelle, M. Chabounia plaide pour l’adoption d’un nouveau programme d’importation.

Pour rappel, les résultats d’une étude réalisée par l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP), en collaboration avec le cabinet de sondage IMMAR, ont montré que 52% des personnes interrogées ont privilégié l’automédication.

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