Afin de rendre la procédure d’exportation en matière de contrôle phytosanitaire aussi fluide que possible, le ministère de l’agriculture annonce que des allègements ont été instaurés à cet effet. Le ministère précise qu’avant toute exportation l’opérateur économique exportateur de produits végétaux doit aviser l’inspection phytosanitaire de wilaya suffisamment à temps au niveau de la DSA concernée pour qu’ils puissent procéder au prélèvement d’échantillon de l’envoi en question en vue de les analyser au laboratoire.
Le contrôle peut se faire de deux manières en cas d’analyse phytosanitaire exigé par le pays importateur pour les fruits et légumes, le contrôle se fait au niveau de la wilaya concernée sur site de conditionnement à ce titre
Le ministère de l’agriculture explique que l’exportateur doit identifier les lots destinés à l’exportation qui doivent être conditionnés dans un endroit appropriés (chambre froide). Un contrôle sur site de conditionnement est effectué par l’inspecteur phytosanitaire de wilaya qui procèdera à l’inspection de la marchandise et prélèvement des échantillons pour analyse phytosanitaire.
Un procès verbal de contrôle est établi attestant que la marchandise est indemne d’organismes nuisibles.
La marchandise est scellée avant son acheminement au point de sorti. L’inspecteur phytosanitaire au frontière délivre un certificat phytosanitaire d’exportation accompagnant obligatoirement l’envoi destiné à l’exportation et ce sur la base du PV de conformité attestant que la marchandise est indemne d’organisme nuisible établi par l’inspecteur phytosanitaire de wilaya.
Il est à noter que toute rupture de charge, fractionnement de la marchandise ou modification d’emballage entraine un nouveau contrôle obligatoire de la cargaison.
Aussi, en cas d’analyse phytosanitaire non exigé par le pays importateur de fruits et légumes, l’envoi peut être présenté directement à l’embarquement
L’inspecteur phytosanitaire aux frontières délivre un certificat phytosanitaire d’exportation dans le cas où la cargaison est reconnu indemne d’organisme prohibé et qu’elle est conforme aux exigences des services officiels du pays de destination.