Les baisses de performance des économies africaines des trois dernières années, en rapport à la crise des matières premières, ne semblent pas avoir affecté toutes ses populations de la même manière.
Selon une récente étude publiée par la firme de consulting Capgemini, alors que le nombre de riches africains n’a pas particulièrement évolué, stagnant à 200 000 depuis 2014, la valeur de leurs avoirs, en revanche, a considérablement progressé, de 1400 milliards $ à 1700 milliards $ à la fin 2017.
Sur l’exercice 2017, cela représente une augmentation de 10,3%. Une performance qui est bien plus importante que la croissance plutôt modérée (2,6%) du PIB des économies de la région.
A l’échelle du monde, la valeur détenue par les individus les plus fortunés a atteint à la fin 2017, le chiffre record de 70 000 milliards $. Une situation qui semble surtout liée aux performances des actions en bourses.
Mais en Afrique subsaharienne et au Maghreb, il semble moins évident de faire un tel rapprochement. Certes, on a assisté, en valeur relative, à des hausses importantes sur des bourses de cette région, notamment le Nigéria, le Ghana, l’Egypte ou encore le Zimbabwe. Mais en valeur absolue, l’impact reste minime car les volumes en bourse y sont plutôt modestes en regard des fortunes concernées.
Ecofin