La production du champ gazier algérien à Alrar près de sa frontière avec la Libye est passée de 16 millions de mètres cubes par jour à 24,7 après l’extension du champ, a annoncé lundi la direction de l’entreprise énergétique Sonatrach, selon l’agence Reuters.
Le PDG Abdelmoumen Ould Kaddour, qui inaugure officiellement l’extension du champ, pousse à accroître la production dans les champs gaziers vieillissants dans le cadre d’un effort visant à augmenter les recettes de la production d’hydrocarbures de l’Algérie, précise la même source.
Un certain nombre de projets gaziers, dont la plupart sont des extensions de champs existants, ont été mis en service en 2017 et 2018, y compris dans les champs de Reggane et de Timimoun.
Le coût de l’extension à Alrar, complété avec l’aide des sociétés étrangères Petrofac et Bonatti, était de 64 milliards de dinars algériens, soit 545 millions de dollars, selon le même média.
En effet, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a inauguré ce lundi l’unité de séparation et de boosting gaz d’Alrar, située à 120 km Nord d’In-Amenas, a indiqué la radio nationale. Cette unité permet de séparer le gaz et de récupérer le condensat vers la station de traitement au niveau de la direction régionale de Stah, selon les explications du ministre.
Par ailleurs, l’Algérie, fournisseur de gaz en Europe, a produit 135 milliards de mètres cubes de gaz en 2017. Au cours des dernières années, il a eu du mal à attirer des investissements pour aider à développer de nouveaux champs et augmenter la production existante.