Le 31e sommet des chefs d’Etat de l’UA s’est achevé ce lundi soir 2 juillet à Nouakchott, avec la publication d’un rapport sur la Sahara occidental.
Ce rapport sur le Sahara occidental était très attendu dans les couloirs du sommet de l’Union africaine à Nouakchott, d’autant plus qu’il vient après le retour du royaume chérifien au sein de l’organisation panafricaine en 2017.
Dans ce rapport, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, préconise de nommer une troïka composée du président en exercice de l’UA, de son prédécesseur et de son successeur. Un groupe de trois qui sera aussi épaulé par le président de la Commission de l’organisation. Un 3+1 qui sera donc, dans première version, composé du président rwandais Paul Kagame, ses homologues guinéen et égyptien, Alpha Condé et Abdel Fattah al-Sissi, ainsi que Moussa Faki Mahamat.
Ce mécanisme africain sera désormais l’interlocuteur des Nations unies. Toutes les décisions de la gestion de cette crise se feront depuis New York et non depuis Addis-Abeba. Il acte « la nécessité pour l’UA d’inscrire sa démarche dans le cadre d’un appui renforcé aux efforts des Nations unies », comme il est écrit dans le rapport. Mais les quatre hommes auront la charge de présenter les avancées du dossier devant les chefs d’Etat de l’Union africaine lors des deux sommets annuels. « Cette démarche est une solution supplémentaire pour aider les deux parties », estime Smaïl Chergui, le commissaire à la Paix et à la sécurité de l’Union.
AE