Les exportations en matière de liège, ont rapporté à l’Algérie, environ 4 millions d’euro en 2017, selon les chiffres révélés, ce mardi 26 juin 2018, par le Président Directeur Général du Groupe Génie Rural (GGR), Bouceka Mahfoud.
«Le Groupe a exporté l’année dernière, pour une valeur d’environ 4 millions d’euro de liège», a indiqué le PDG de GGR, en marge d’une conférence de presse tenue au siège du groupe. Plus de la moitié de ces exportations est réalisée par le Groupe GGR et le reste est réalisé par des opérateurs privés.
Bouceka a fait savoir que, les ambitions du groupe sont «très grandes», et ce, à travers «la modernisation les moyens d’exploitation et la diversification de la production de ce produit», en affirmant que «la nature du liège que produisent nos forêts est de bonne qualité».
Selon lui, plusieurs pays «affichent leurs souhaits d’être fournis en cette matière par Algérie».
Concernant la production et la transformation, le même responsable a indiqué que, les quantités produites et transformées annuellement par le GGR, s’élèvent à 80 000 quintaux, et cette année, ses quantités seront portées à 90 000 quintaux. Il a fait état de l’existence de 3 unités de transformation au niveau national et appartenant au groupe GGR.
Pour sa part, Ali Zemouche, Directeur technique à GGR, a précisé que, les destinations des exportations algériennes de liège sont le Portugal, la France l’Espagne pour l’Europe, et la Chine et l’Inde. D’après lui, les produits exportés sont des bouchons et des isolants.
A noter que, l’Algérie est le troisième producteur mondial de liège, et en dépit de ce classement, les spécialistes du domaine jugent «très faible» ce chiffre réalisé à l’exportation, comparativement aux «énormes capacités détenues par notre pays dans ce domaine».
Il est utile de rappeler que, le liège est une ressource naturelle rare de par le monde. En effet, il est produit par sept pays seulement, à leur tête le Portugal, puis l’Espagne, suivi en 3ème position par l’Algérie (avec une surface de 414 .000 ha de subéraie, soit un taux de 18% de la production mondiale), puis le Maroc, la France, la Tunisie et l’Italie.