L’ambassade de la Suède, en collaboration avec Business Sweden et les autorités algériennes, a organisé hier Les journées de la Suède 2016 qui s’étaleront jusqu’à aujourd’hui, à Alger. La ministre suédoise du développement stratégique, Kristina Persson, a fait le vœu, hier, à l’Hôtel Sofitel, de voir les relations entre les deux pays se hisser à un niveau plus important. Pour ce faire, Kristina Persson n’a pas manqué de rappeler la disponibilité de son pays à mettre en œuvre tout son savoir-faire dans le domaine de l’entreprise en vue de donner un second souffle aux relations algéro-suédoises. Pour sa première visite en Algérie, accompagnée d’une dizaine de chefs d’entreprises, hommes d’affaires et experts, Mme Kristina Persson a axé son intervention sur l’innovation qui, explique-t-elle, « est la clé de voute du développement de l’entreprise.». Dans son exposé, devant un parterre de pas moins de 200 entrepreneurs et hommes d’affaires algériens et suédois, la Ministre Suédoise expliquera comment le système d’innovation suédois est devenu l’un des plus performants du monde. « Cette performance est le fruit d’une longue recherche. L’un des facteurs majeurs de réussite du système d’innovation suédois et notre longue histoire de collaboration entre le secteur public, les entreprises, les universités et autres acteurs de la société civile. » Il s’agit, en fait, « d’un processus d’innovation qui inclut la création d’un écosystème adapté et favorable à l’intégration de différents acteurs entre chercheurs, entrepreneurs, en passant par les utilisateurs et les gouvernements de la société civile », fait savoir encore l’intervenante. Abondant dans le même sens, la secrétaire générale du ministère de l’industrie, Rabea Kharfi, a estimé que « les différentes réformes économiques structurantes engagées par les autorités algériennes ont pour objectif de mettre justement l’entreprise au cœur du développement économique tout en veillant à créer un climat favorable à entreprenariat et aux investissements. L’Algérie, fera-t-elle savoir, a relevé le défi de la relance économique à travers la régénération industrielle tout en œuvrant à la mise en place d’un processus de diversification», a-t-elle indiqué avant de poursuivre en disant qu’un autre défi se présente aujourd’hui pour le pays : « celui de mettre l’entreprise au cœur d’une dynamique économique mondiale en constante mutation à travers la production de savoirs et l’innovation».