Donald Trump reste fidèle à Tweeter pour annoncer ou dénoncer. De retour de Singapour, où il a notamment rencontré le leader nord-coréen, le président américain a accusé ce mercredi 13 juin l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de faire grimper les prix de l’or noir sur les marchés. « Les prix du pétrole sont trop élevés, c’est encore l’OPEP qui est à la manœuvre. Pas bon ! », s’est insurgé Trump sur le réseau social.
La déclaration du président américain intervient alors que l’Arabie Saoudite et la Russie, deux grands producteurs de pétrole, ont affiché leur intention d’aller vers une augmentation des seuils du plafonnement lors du prochain sommet sur la question, qui devra se tenir à Vienne le 22 juin prochain. Lors de ce sommet, une reconduction de l’accord signé 2017 est à l’ordre du jour.
Avant l’intervention du fantasque Trump, les prix du pétrole étaient en recul aussi bien pour le baril de référence à Londres que pour celui coté à New York, selon le site canadien Tvanouvelles, qui parle de l’effet de la confirmation par l’Agence internationale de l’Energie (AIE) de la hausse de la production par l’Arabie saoudite.
Les prix continueront à augmenter à cause des risques d’approvisionnement ?
Ce matin, l’Agence internationale de l’Energie a prévu une augmentation régulière de la demande de pétrole en 2019 en raison de la solidité de l’économie mondiale, mais aussi d’un risque difficultés d’approvisionnement qui pourrait apparaitre d’ici la fin de l’année prochaine.
« Un contexte économique solide et une hypothèse de stabilité des prix sont des facteurs importants. Les risques portent sur une hausse des cours et des tensions commerciales. Certains gouvernements envisagent des mesures pour atténuer les pressions sur les prix », explique l’agence basée à Paris dans son rapport mensuel cité par Usinenouvelle.