« Ce qui est important pour nous (l’Algérie), c’est qu’il y’ait un équilibre entre l’offre et la demande pour la stabilité du marché pétrolier. Il est également important pour nous de reconduire l’accord de 2016 jusqu’à décembre 2018 », a déclaré, ce jeudi, Mustapha Guitouni lors d’une conférence de presse au siège du Sénat.
Sur le recours de l’Algérie aux services du cabinet américain « Curtis, Mallet-Prevost, Colt & Mosle » ainsi que d’autres cabinets de consulting pour la rédaction de la nouvelle loi, le ministre de l’Engerie a défendu ce choix, arguant que l’Algérie ne peut être coupée du reste du monde. « On ne peut pas faire comme si nous vivions sur une ile, ignorant tout ce qui se passe au tour de nous », a ironisé Guitouni. Et d’expliquer, « C’est pour cela que nous avons eu recours à un cabinet américain (…) l’essentiel c’est que nous promulguions une loi, qui sera bénéfique au pays ».
Plus globalement, Guitouni n’a estimé que « le secteur des hydrocarbures secteur bouge, que la Sonatrach bouge. Elle est en train de ramener les investisseurs », a-t-il martelé. « Quand vous voyez des grandes sociétés (multinationales) revenir, c’est très important pour le pays », a-t-il signifié.
Dans ce sillage, le ministre a pointé certains éléments impérativement à changer pour sortir de ce qu’il a qualifié d’ « ornière ». « Les choses ont changé. Si l’investisseur n’est pas à l’aise, il ne travaillera pas avec le pays. Nous l’avons dit, et nous le redisons, il n’y a pas que les prix (bas), il y’a également la bureaucratie qui gangrène le secteur, c’est un problème de temps », a-t-il souligné.