Le pétrole poursuit son rallye haussier et enregistre ses plus hauts cours depuis 2014. Ce mardi 15 mai, Les Brent, référence pour le pétrole algérien, a de nouveau progressé, flirtant avec les 80 dollars le baril, rapporte le site suisse Romandie citant l’AFP.
D’après la même source, « le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a clôturé à 78,43 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres », soit une augmentation de 20 cents par rapport à la clôture de lundi. Peu après 12h GMT, il s’est approché de la barre symbolique des 80 dollars, après avoir dépassé les 79,40.
Outre le Brent, le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat de juin a augmenté de 35 cents, finissant à 70,96 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Il faut dire que les tensions géopolitiques, notamment au Proche-Orient, ont galvanisé le marché. « La tension monte au Moyen-Orient avec les affrontements mortels à Gaza, qui démontrent à quel point la situation s’est détériorée dans la région », ont expliqué les analystes de JBC Energy cités toujours par la même source.
Hier lundi, près de 60 Palestiniens ont perdu la vie sous les balles israéliennes. C’est la journée la plus meurtrière depuis quatre ans. La tension donc est restée à son paroxysme ce mardi.
« Tout tourne autour de l’Arabie saoudite, qui a le pouvoir de faire repartir les prix à la baisse en augmentant sa production ou, à l’inverse, de les faire grimper en tournant le robinet dans l’autre sens », a commenté Naeem Aslam, analyste chez Think Markets.
De plus, l’Opep a indiqué dans son rapport, lundi, que le marché pétrolier était « virtuellement désengorgé », notamment grâce à l’accord d’encadrement de la production et une forte croissance de la demande, selon lecho.be.
S’ajoute à cela, les possibles sanctions que les Etats-Unis pourraient à nouveau imposer à l’Iran et leurs conséquences sur les exportations pétrolières de ce pays.