La Création d’une maison africaine de l’exportation, lancement du centre des indicateurs économiques, liste nominative des produits exportables, instauration du prix du l’exportateur africain, mise en place d’une carte biométrique de l’exportateur et d’une carte douanière pour une meilleure visibilité dans le domaine, sont autant de recommandations énoncées par le président directeur général de la Fondation de l’innovation et des perspectives économiques (FNIPEC), Saidi Hichem, à l’issue des travaux de la 1 ère édition du forum national de l’exportation et du commerce extérieur.
Hichem Saidi a également annoncé d’autres facilitations concernant la formation, les avantages fiscaux, l’assouplissement des procédures administratives, qui intéresseraient les opérateurs économiques en quête de marchés internationaux.« Ce premier jet de propositions sera mieux élaboré en concertation avec nos partenaires. », a-t-il précisé.
Etaient également présents des présidents d’organisations patronales, d’opérateurs économiques et des experts ansi que plusieurs ambassadeurs africains et institutions diplomatiques accrédités en Algérie.
Organisé dans le cadre des activités du FNIPEC, le forum « se veux être un espace de développement des outils adéquats favorisant les bonnes démarches à la chaine des valeurs par l’implication directe des différents intervenants ».
« Exportateur, acheteur, banque, douanes, logisticiens doivent se mettre au diapason du monde pour s’intégrer dans la globalisation. C’est aussi une opportunité pour débattre et enrichir la stratégie nationale de l’exploitation lancée par le ministère du commerce», a estimé Saisi, notant que « nos efforts pour accompagner et soutenir les opérateurs économiques dans l’exploitation a pour objectif majeur de donner au made in Algeria » sa place à l’internationale ».
Le directeur général d’Algex, Chafik Chetti, a tenté de répondre à la question de savoir comment exporter. « Trois axes sont à prendre en considération pour atteindre nos objectifs. En premier lieu, il s’agit de présenter nos produits et de les promouvoir. Ensuite, et pour ce faire, un cadre législatif doit accompagner la première mesure. Enfin, les intervenants dans la chaine des valeurs ont l’obligation de respecter les normes. La performance est de mise dans ce cas », a-t-il suggéré.
Abordant la présence effective des entreprises nationales, publiques et privées, sur le marché international, il a relevé la mise en service de quelques comptoirs commerciaux qui représentent une plateforme d’échanges à l’international.
« L’Afrique est notre espace naturel. La présence des missions diplomatiques africaines aujourd’hui dans cette salle n’est pas fortuite. Les pouvoirs publics encouragent dans le cadre de la zone de libre échange africaine les relations entre les Africains »,s’est-il réjoui, faisant remarquer que « la diplomatie économique est un autre utile à valoriser ».
« Nous ouvrirons d’autres comptoirs à l’avenir en Asie et Amérique latine, mais l’essentiel est l’adhésion des entreprises à cette politique mise en place depuis quelques années », a-t-il rappelé.
Par ailleurs, il est à noter que la majorité des intervenants ont misé sur l’augmentation des échanges commerciaux avec l’Afrique, notamment les pays subsaharien.