Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, a rencontré à Washington les représentants de plusieurs grandes compagnies américaines avec lesquels il a discuté de l’investissement en Algérie et des opportunités offertes dans plusieurs secteurs d’activité.
Au cours de cette rencontre, organisée par la Chambre de commerce américaine (AmCham), les entretiens ont porté essentiellement sur le potentiel d’investissement en Algérie, la réglementation en la matière ainsi que sur la situation économique et financière du pays, a déclaré le ministre à l’APS à l’issue de cette rencontre à laquelle a participé également le vice-président d’AmCham et président de US Africa Business Center, Scott Eisner.
Ces discussions, tenues en marge de la participation du ministre aux réunions de printemps des institutions de Bretton Woods, ont constitué également l’occasion pour examiner les doléances de certaines entreprises américaines opérant en Algérie, a fait savoir le ministre.
La discussion a été axée sur « le financement ainsi que sur la stabilité financière du pays qui tombe à point nommée, puisque la situation financière est maitrisée », a ajouté le premier argentier du pays, assurant que » la vision des opérateurs américains de la situation économique en Algérie demeurait sereine « .
Cette table ronde avec la communauté d’affaires américaine a rassemblé des géants de l’industrie aux Etats Unis tels que General Electric, Exxon Mobile, Apple et Pfizer ainsi que l’association PhRma regroupant les laboratoires pharmaceutiques américains.
Outre les compagnies déjà présentes en Algérie, la rencontre a vu la participation des entreprises venues s’informer sur les conditions et les opportunités d’investissement en Algérie.
Evoquant, par ailleurs, sa participation aux réunions du FMI et du Groupe de la Banque Mondiale, le ministre a relevé qu’il a eu des « discussions fructueuses » avec les responsables de ces deux institutions financières multilatérales.
« Les réformes menées actuellement en Algérie ont fait l’objet d’une longue discussion en vue d’apporter des éclaircissements sur la politique économique mise en oeuvre actuellement en Algérie », a-t-il dit.
Et d’ajouter: « ces deux institutions nous ont recommandé d’accélérer ces réformes prometteuses pour le pays ».
Pour rappel, le FMI et la Banque mondiale ont relevé leurs prévisions de croissance pour l’Algérie en 2018 tablant désormais sur un rebond du produit intérieur brut à la faveur des nouvelles mesures budgétaires relatives au financement de l’investissement.
Le FMI a anticipé une croissance de 3% en 2018 contre 0,8% prévu en octobre dernier, alors que la BM a tablé sur une progression de 3,5% contre 2,1% en 2017.