Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya a pris part à Washington à la réunion du Groupe des 24 pour les questions monétaires et le développement, consacrée principalement à la thématique de la reprise économique mondiale.
La rencontre s’est déroulée en marge des réunions de printemps du Groupe de la Banque Mondiale et du FMI, en présence des premiers argentiers des pays membres du G24 et de la directrice générale du FMI, Christine Lagarde.
La réunion a constitué l’occasion d’évoquer le renforcement de la croissance inclusive, l’intensification de la coopération internationale et l’intégration régionale.
A l’issue de cette réunion, le G24 a appelé à mettre en place un solide dispositif mondial de sécurité financière, avec, en son centre, un FMI qui repose sur un système de quotes-parts et dispose de ressources adéquates.
Dans le communiqué sanctionnant sa réunion, le groupe s’est engagé, au minimum, à maintenir la capacité de prêt actuelle du FMI, et a demandé le rétablissement du ratio historique ressources propres et ressources empruntées du FMI.
Le G 24 dit attendre avec intérêt l’achèvement de la quinzième révision générale des quotes-parts et l’adoption d’une nouvelle formule de calcul d’ici aux réunions du printemps 2019 ou, au plus tard, d’ici à l’assemblée annuelle de 2019.
« Nous sommes préoccupés par la lenteur des travaux à ce jour, et appelons le Comité monétaire et financier international à dégager un consensus entre ses membres afin d’achever la révision en temps voulu », a indiqué le groupe dans son communiqué.
Les pays membres du G24 ont plaidé en faveur d’une formule révisée qui redéploie davantage les quotes-parts des pays avancés au profit des pays émergents ou en développement dynamiques.
Ils ont également engagé les institutions financières internationales et la communauté internationale à continuer d’apporter leur soutien aux pays en développement, affectés de manière disproportionnée par les crises des réfugiés.
Le G24 a estimé, par ailleurs, que les restrictions commerciales récentes sont particulièrement préoccupantes. » Pour amplifier la contribution du commerce à l’économie mondiale, nous appelons à œuvrer au développement d’un système commercial ouvert, fondé sur des règles, multilatérales et équitables, qui profite à tous », a-t-il souligné.