La huitième édition du salon professionnel international de l’industrie pétrolière et gazière en Afrique, dédié au marché de l’Afrique du Nord, a baissé rideau hier avec une participation record en termes de visiteurs et participants.
Les 570 entreprises participantes ont pu attirer entre 2000 à 3000 visiteurs supplémentaires que l’édition précédente a indiqué l’organisateur du Napec Djafar Yacini lors d’un point de presse dédié à l’évaluation de cette édition.
En effet, le Napec ne cesse de prendre de la place sur la scène internationale dans le secteur des hydrocarbures en s’adaptant à l’actualité du secteur et en offrant des opportunités aux exposants de mettre en avant leur nouvelles technologies et savoir-faire dans le secteur des énergies.
Ainsi, les organisateurs ont pensé a donné plus d’élan à ce salon et annoncent que la prochaine édition « prendra en compte le volet culturel de l’Algérie ainsi que la promotion de la destination Algérie notamment la ville d’Oran qui a l’habitude d’abrité cet événement».
Le salon a été aussi une référence en termes de conférences et débats tenus sur des thématiques bien sélectionnés. Des dizaines d’experts venant des grandes firmes internationales des hydrocarbures ont présentés leurs expériences et études concernant les défis auxquels ils font face. Ils sont revenus notamment sur les questions techniques et économiques liées à l’exploitation des gisements gaziers et leurs rentabilités. Ainsi les débats ce sont étalés sur le cas de « L’Algérie dans le contexte de la nouvelle ère des exportations de gaz », « Comment satisfaire une demande locale sans cesse croissante en matière de gaz ?».
Le gaz de schiste traité sans tabou
La question du gaz de schiste a été quant à elle traité d’une manière technique loin de tous les tabous qui l’entourent, a commencé par le ministre de l’énergie qui a inauguré le salon, et le président de Alnaft qui ont mis en évidence les grands intérêts que porte l’Algérie pour l’exploration de ce genre de gisements. Les panélistes à leurs tours, se sont étalés sur les procédés d’exploration et d’exploitation de ce genre de gaz, ainsi que les expériences des autres pays. Plusieurs experts des grandes firmes ou bien des filiales de Sonatrach comme l’Enageo, ont expliqué leur expérience dans le traitement des énergies non conventionnelles.
Durant les panels, portant sur l’Afrique du Nord et les intervenants sont revenus sur le grand potentiel des pays de la région dans le secteur minier, notamment ce qu’il concerne les défis et opportunités tout en mettant l’accent sur les enjeux cruciaux de l’heure.