Le quartier El Ryad construit par la filiale construction du groupe Hasnaoui dans la Wilaya d’Oran attire les convoitises. A peine le projet immobilier achevé, que les demandes d’achat d’appartements affluent. Il faut dire que cette résidence offre tout le confort possible pour attirer les futurs acquéreurs. En effet, le quartier El Ryad contient des aires de jeu pour les enfants, des écoles, des commerces de proximité et des espaces de détente.
Le quartier El Ryad est une cité pilote bâtie par le groupe Hasnaoui qui met en avant sa « solution globale », puisque tous les matériaux de construction sont fournis par les différentes filiales du groupe. Aucun matériau n’est importé pour la construction de la cité.
Le groupe Hasnaoui veut être, à travers ce quartier, le fer de lance dans ce combat pour se débarrasser des antennes paraboliques qui encombrent les façades des immeubles. A cet égard, la société Hasnaoui Télécom Algérie (HTA), autre filiale du groupe, a installé la télévision par câble, l’IPTV, qui permet de bannir les antennes paraboliques.
Mme Malika Benablewahab, directrice générale de la société de gestion immobilière Giryad, a indiqué que « la cité El Riyad est une résidence assise sur 50 hectares et elle fonctionne sur la base d’un règlement de copropriété, ainsi que par des règles de vie interne mises en place par la société de gestion Giryad. La résidence compte 1.772 logements », ajoutant « c’est un projet unique en son genre en Algérie de par sa superficie et de son mode de gestion. Nous sommes en train de travailler sur les grands standards de fonctionnement et nous tablons sur un environnement agréable, parce que nous voulons sortir de la notion de cité dortoir ».
Ce nouveau modèle de conception développé par le groupe Hasnaoui attire les autres promoteurs immobiliers et les sociétés de gestion qui veulent s’en inspirer.
1. la mission de chaque opérateur est la création de richesse.
Mme. Benabdelwahab a souligné que « l’une de nos fiertés est le tri sélectif qui a atteint un taux de réussite au niveau de la résidence allant de 60% à 70% en fonction des périodes », poursuivant « nous valorisons nos déchets et nous collectons même l’huile usagée, puisque nous avons des partenaires qui viennent collecter les déchets ».
Interrogée sur les états financiers de la société, Mme. Benabdelwahab a précisé que « ce que paie aujourd’hui le copropriétaire ne suffit pas, puisqu’il paie 5.000 par mois, alors qu’il devrait payer 8.000 par mois pour pourvoir équilibrer les comptes et les coûts restent supérieurs », ajoutant « ce n’est pas le moment de laisser la gestion de la cité aux habitants », compte tenu des efforts qu’il reste à faire pour les habituer à ce nouveau mode de fonctionnement.
Par ailleurs, le groupe a obtenu son agrément pour la fabrication de caméras de surveillance dont l’unité de production est devenue opérationnelle depuis janvier 2018.
Pour rappel, la loi oblige les sociétés de gestion de laisser, au bout de deux ans, la gestion du quartier ou de la cité aux copropriétaires à partir de la signature du procès-verbal de l’installation, à savoir la récupération des clefs.