La société algérienne spécialisée dans la prestation de service dans le domaine de forage, la Sarl Ibrahimi équipement et matériels de mesure, est sur le point d’homologuer ses produits de forages et prévoit d’aller vers des investissements en Algérie avec son partenaire russe Volgaburmash.
Spécialisée dans le forage la géophysique, ainsi que la diagraphie et les forages d’eaux depuis 2013, la société Ibrahim Equipements et de matériel de mesure a su pénétré un marché qui a été jusqu’à la très peu investigué en Algérie, à savoir les têtes de forages des puits de pétrole. Selon ses responsables que nous avons rencontré au cours du salon professionnel international de l’industrie pétrolière et gazière en Afrique (NAPEC) à Oran, la société « est dans l’attente pour obtenir très prochainement une homologation des têtes de forage ».
Selon un ingénieur commercial de la société, « après avoir commercialisé les produits que nous achetons chez notre partenaire, nous sommes en réflexion pour le lancement d’un investissement en Algérie pour la production de ces équipements très demandés dans le domaine de forage ». Ce qui constitue « une première en Algérie »a-t-il ajouté. cet investissement sera consacré en premier lieu à la production des taillants, qui constitue la partie d’usure de la tête de forage, en attendant de passer à d’autres équipements.
Selon la même source, la société est en phase de négociation avec la compagnie nationale la Sonatrach afin de procéder à des essaies de nos produits et dès que nous aurons l’aval, nous attendons à ce qu’ils nous introduits des demandes». Selon lui, leurs partenaire russe fourni des produits de très haute qualité à des prix très abordables et dans cette situation de crise, le choix de rapport qualité prix dans ce genre d’investissement est très important.
En effet, la Sonatrach achète les têtes de forage depuis les Etats Unis à des prix très exorbitants environs 35 000 dollars la pièce, hors que il existe d’autres solutions plus rationnelles qu’il faut juste penser a-t-il estimé. Dans ce sens, il a cité le cas d’une compagnie libyenne qui vise elle aussi et malgré la crise sécuritaire de convaincre le même partenaire russe d’un partenariat dans le domaine.