« Le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (KFAED) et la Tunisie ont signé un accord de prêt d’un montant de cinq millions de dinars koweïtiens, soit environ 16,6 millions de dollars pour le financement et le développement du secteur de la santé dans le pays », a rapporté hier Reuters.
L’accord a été signé mercredi par le directeur général du KFAED, M.Abdulwahab Al-Bader, et le ministre tunisien du développement et de l’investissement, M. Ziad Al-Azari, en présence de membres du personnel de l’ambassade du Koweït et de responsables tunisiens. Le taux d’intérêt du prêt atteint 1,5% et sera remboursé dans les 20 ans, avec une période de grâce de quatre ans.
Al-Bader a réaffirmé les engagements du Koweït à soutenir continuellement la Tunisie dans la réalisation de ses programmes et projets de développement dans plusieurs domaines, principalement les secteurs sociaux liés à l’amélioration des conditions de vie, selon la même source.
Il a souligné l’importance du secteur de la santé dans l’amélioration des indicateurs du développement humain dans son ensemble, estimant que ce secteur mérite d’être soutenu.
« Le prêt fait partie des promesses de dons, d’une valeur de 500 millions de dollars, qui ont été annoncées lors de la Conférence internationale sur l’investissement, TUNISIE 2020, pour soutenir des projets de développement dans les cinq ans », a-t-il noté.
Pour sa part, M. Al-Azari a affirmé l’importance de ce projet, qui permettra d’améliorer les services médicaux pour les résidents de certaines régions, soulignant « le gouvernement accordait beaucoup d’attention au développement humain et aux soins sociaux dans ses programmes ».
Le ministre a exprimé sa satisfaction quant au niveau de coopération entre la KFAED et la Tunisie et son souci de promouvoir les liens de coopération bilatéraux.
Pour rappel, le projet comprend la reconstruction, le développement et l’équipement de 21 départements médicaux, y compris d’urgence, ainsi que de deux hôpitaux dans 15 gouvernorats de Tunisie. Le projet, qui devrait débuter à la mi-2018 et qui sera finalisé en 2021, vise à améliorer les services de santé et les services sociaux.