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Le lancement officiel de deux jumelages institutionnels entre l’Organisme Algérien de Contrôle Technique des Travaux Publics (CTTP), et les administrations française, belge et portugaise aura lieu le 30 mars à Alger. Ces projets sont financés par l’Union européenne dans le cadre du programme d’appui à la mise en œuvre de l’Accord d’Association (P3A).
Dans un communiqué publié sur le site de P3A, il est précisé que ces projets de jumelage, intitulés « Accompagner l’Organisme National de Contrôle Technique des Travaux Publics (CTTP) dans la mise en place de systèmes d’aide à la décision pour la gestion du réseau routier et des ouvrages d’art» et « Accompagner l’Organisme National de Contrôle Technique des Travaux Publics (CTTP) dans l’amélioration des techniques d’aménagement et d’homologation liées à la sécurité routière et aéroportuaire» ont été préparés en collaboration entre le CTTP placé sous la tutelle du ministère des Travaux publics algérien et de trois Etats membres de l’UE, à savoir la France (le Ministère de l’Ecologie du Développement Durable et de l’Energie (MEDDE), le Portugal (ministère de l’économie du gouvernement du Portugal-Laboratório Nacional de Engenharia Civil (LNEC) et la Belgique (Institut Belge pour la Sécurité Routière –IBSR). Le communiqué ajoute que les deux projets ont pour objectifs de contribuer au renforcement de la politique de préservation du patrimoine routier et aéroportuaire par des méthodes de gestion appropriées avec des objectifs précis de durabilité et de performance, en s’inspirant des normes et pratiques européennes dans le domaine. Il s’agit ainsi de contribuer à l’amélioration de l’entretien et la maintenance des infrastructures avec une exigence permanente d’appropriation de méthodes de gestion et d’exploitation modernes, conformes aux standards internationaux.
A noter que les jumelages font partie intégrante des mesures d’accompagnement et de mise en œuvre de l’Accord d’Association. Dans le cas présent, grâce aux montants alloués par l’UE, 1,6 millions d’euros pour l’un et 1,35 millions d’euros pour l’autre, une soixantaine d’experts européens pourront être mobilisés au cours des deux prochaines années. Le dialogue et la coopération entre l’Union européenne et l’Algérie prend ainsi en compte la priorité donnée par le gouvernement algérien à la préservation de son patrimoine d’infrastructure.
Synthèse Imène A.
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