Dans le but de stopper le gaspillage, la réduction de la consommation de l’énergie et de l’électricité, ainsi que, le contrôle des dépenses financières, au sein des administrations et les établissements publics relevant des collectivités, de nouvelles réglementations et conditions viennent d’être fixées.
En effet, une circulaire conjointe, rédigée par le Ministère de l’intérieur et celui de l’énergie, a fixé de nouvelles conditions et de contrôles,pour réduire la consommation de l’énergie et de l’électricité au sein des établissements et les administrations publiques à travers la restriction de l’utilisation des outils énergétiques, et leur utilisation plus rationnelle.
Les rédacteurs de la circulaire, reconnaissant que, les collectivités locales traversent une situation financière difficile, estimant qu’aujourd’hui, il y a obligation de rechercher des solutions alternatives pour réduire les dépenses budgétaires, particulièrement, celles liées à la consommation de l’énergie, sachant que, les factures de gaz et d’électricité constituent un lourd fardeau sur le budget des collectivités locales.
Ainsi, selon la même source, les collectivités locales sont sommées de suivre ces nouvelles mesures, afin de réduire leur consommation en énergie et de recourir à l’utilisation des énergies renouvelables. Les walis, les walis délégués, les chefs de daïras et les maires, sont appelés à appliquer ces instructions et recommandations selon un plan de travail déjà tracé, consistant en le remplacement progressif des lampes fonctionnant au mercure par d’autres, fonctionnant au sodium, ou bien des lampes économiques, qui permettront la réduction de la consommation de l’électricité au niveau des bâtiments publics, de l’éclairage public, ainsi que, réduire leur facture de maintenance.
La circulaire des deux ministères a noté que, le programme national de l’efficacité énergétique, comprend une partie spéciale des collectivités locales, pour la période de 2018 à 2020, grâce à un financement conjoint d’environ 50% des opérations de remplacement progressif des lampes au niveau des communes, ainsi que, la réalisation des mini-installations fonctionnant à l’énergie solaire, au lieu des grands projets de raccordement à l’énergie qui coûtent des sommes colossales à l’Etat.