Les prix du poulet « vidé » enregistrent actuellement une certaine stabilité par rapport au mois de décembre 2017, une situation qui va se maintenir dans les prochaines semaines avec une disponibilité accrue du poulet sur les marchés. Des prix vif (sortie poulailler) très abordable qui varieront en moyenne entre 180 et 200 DA le kg, et au niveau du détail « vidé » entre 300 et 320 DA le kilogramme. C’est ce qui ressort de la dernière note de conjoncture des produits et intrants avicoles de l’observatoire des filières avicoles algériennes (OFAA). Concernant les intrants biologiques, on assistera à une stabilité des prix des poussins d’1 jour « chair » durant ce premier trimestre 2018. Les prix des poussins chair oscilleront entre 40 et 50 DA le sujet en moyenne selon la souche utilisée, selon la même source.
Les prix des aliments avicoles finis enregistrent déjà une stabilité, ces derniers vont se maintenir durant ce premier trimestre 2018. Concernant les prix des matières premières importées (maïs / tourteaux de soja), ces derniers sont stables sur les marchés boursiers, néanmoins sur le marché local les prix commencent à se stabiliser ces derniers mois après la proposition d’exonérer le maïs et les tourteaux de soja destinés à l’aliment de bétail de la TVA (0 %) à partir de janvier 2018.
Au niveau de la commercialisation, l’OFAA indique dans sa note que durant ce premier trimestre (Janvier / Mars) 2018, il est prévu un maintien de la hausse des prix des œufs de consommation aux différents stades. Des prix qui oscilleront entre 9,50 et 10,00 DA l’unité au niveau de la production (sortie, poulailler), et 12,00 et 13,00 DA l’unité en moyenne au niveau des prix au détail. On notera aussi une légère hausse des prix des œufs au niveau de la région Ouest par rapport aux régions Centre et Est. Pour les œufs de consommation, durant ce premier trimestre (Janvier / Mars) 2018, l’OFAA prévoit un maintien de la hausse des prix aux différents stades. Des prix qui oscilleront entre 9,50 et 10,00 DA l’unité au niveau de la production (sorti poulailler), et 12,00 et 13,00 DA l’unité en moyenne au niveau des prix au détail. On notera par contre une légère hausse des prix œufs, plus importante au niveau de la région Ouest par rapport aux régions Centre et Est.
Par ailleurs, la note relève une légère tendance à la hausse des prix du poulet de chair durant le quatrième trimestre 2017 aux différents stades, de la production au détail. Une hausse des prix due à une demande importante (la loi de l’offre et la demande), la rentrée sociale et la célébration des fêtes de fin d’année, selon la même source.
« Les prix du poulet vif sortie poulailler ont enregistré durant le quatrième trimestre une légère tendance à la hausse, On a relevé ainsi une hausse de 17 % entre les mois d’octobre et décembre 2017 », indique la note.
La hausse des prix du poulet vif enregistrée durant la fin du 4ème trimestre 2017 était prévisible et attendue, selon l’OFAA, vue la conjoncture de fin d’année qui s’y prête, la célébration des fêtes religieuses et les fêtes de fin d’année ou la demande est importante sur les viandes blanches en générale. D’autres paramètres ont influencé aussi la hausse des prix, la présence dans certaines régions du pays des maladies aviaires qui ont touché un grand nombre d’élevages à l’Est en causant de nombreuses mortalités et chute sensible de la production.
Aussi, une tendance à la hausse a été enregistré au niveau des prix sortie abattoirs / tueries. En effet, entre les mois d’octobre et décembre 2017, il a été enregistré une augmentation des prix de 8 % et 10 %, respectivement pour le poulet (plein et vidé).
Durant ce quatrième trimestre, les prix au détail des produits avicoles ont enregistrés, pour leur part, des tendances haussières. En effet, il a été relevé une augmentation importante des prix du poulet entre les mois d’octobre et décembre 2017, on a enregistré un accroissement de l’ordre de 12 % pour le poulet « Vidé »
Le même constat est observé pour les œufs de consommation, ou il a été enregistré une légère hausse des prix durant ce quatrième trimestre, une baisse importante de la production des œufs causée par les maladies aviaires (au début du deuxième semestre 2017) , provoquant de nombreuses mortalités au niveau des élevages ponte, ajouté à cela les réformes des pondeuses (fin de bande) .
« La filière ponte, est une filière plus ou moins stable par rapport à la filière chair, mais les effets causés par les maladies aviaires , notamment la (Laringo trachéite), restent visibles sur la production des œufs de consommation, une situation qui a engendrée une hausse des prix , qui va se maintenir durant ce premier trimestre 2018 jusqu’à l’entrée en ponte des nouvelles bandes de pondeuses qui vont être mises en place durant les mois de janvier / février 2018 », précise-t-on.