Le ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche Abdelkader Bouazghi, présidera jeudi 1er février 2018 au siège de son département une réunion qui sera consacrée à la simplification des procédures d’accès au foncier agricole.
Cette réunion est organisée par la Direction de l’Organisation Foncière, de la Mise en Valeur et de la Protection des Patrimoines (DOFMVPP) et qui abordera deux volets, à savoir le bilan des opérations liées au foncier agricole et le nouveau dispositif d’accès au foncier agricole.
Cette réunion verra la participation, en plus des Directeurs Généraux des Forêts, de la Pêche et de l’Aquaculture, des Directeurs Centraux et tous les directeurs de wilaya de l’ONTA.
A noter que dernièrement, le ministre de l’agriculture a affirmé la nécessité de résoudre le problème du foncier agricole qui se pose avec acuité afin de moderniser le secteur.
La résolution de ce problème sera à travers « la constitution de commissions communes de wilayas regroupant plusieurs secteurs dont celui des ressources en eau pour mieux cerne la problématique du foncier agricole’’ a indiqué le ministre.
Assainir le secteur de l’agriculture des entraves qui bloquent l’investissement et orienter les investisseurs vers les filières porteuses est le but qu’a fixé Abdelkader Bouazghi, ministre de l’agriculture et de la pêche et développement rural.
Aussi, le ministère projette d’arriver à une surface agricole irriguée à l’échelle nationale à 2 millions d’hectares à fin 2018, contre 1,3 million hectares actuellement. Le ministre a également fait état de 2 millions d’hectares de terre non exploitées alors que seulement 25 000 hectares d’assiettes ont été récupérés.
L’objectif est de parvenir à assurer l’autosuffisance et à diversifier la production agricole, sachant qu’à fin 2018, pas moins de 600.000 hectares irrigués seront réservés à la céréaliculture.
Notons aussi que parmi les instruments de mise en œuvre des politiques agricoles décidées par les pouvoirs publics, figure la mise en place d’un système de financement durable conciliant d’une part les soutiens de l’Etat aux agriculteurs et d’autre part les crédits bancaires.
Bien que beaucoup d’efforts aient été accomplis dans l’accompagnement des agriculteurs à travers les soutiens de l’Etat ou encore dans le cadre des systèmes de crédits bancaires, le rôle assigné au secteur agricole dans la consolidation des bases de la sécurité alimentaire du pays, appelle que soit davantage dynamisé le système de financement en vigueur.