D’ici à 2020, le coût moyen de production de l’électricité, à partir des ressources renouvelables, variera entre 3 cents et 10 cents de dollar le kilowattheure. Un coût en deçà de la moyenne de génération, à partir des ressources fossiles, qui se situe entre 5 cents et 17 cents de dollar le kilowattheure. C’est ce qui ressort de la nouvelle analyse du coût de l’énergie « Renewable Power Generation Cost in 2017 » réalisée par l’Agence internationale de l’énergie renouvelable (IRENA).
Selon l’étude, le coût moyen de la production d’électricité, à partir du solaire photovoltaïque, a chuté de 73%, entre 2010 et 2017, atteignant 10 cents de dollar le kilowattheure. Une valeur qui est prévue pour encore baisser de 50%, d’ici à 2020.
Le coût de l’énergie éolienne onshore a, quant à lui, diminué de 23%, entre 2010 et 2017, avec une moyenne se situant à 6 cents le kilowattheure.
D’ici à 2019, les experts prévoient que les projets solaires photovoltaïques et éoliens sur terre les plus rentables auront un coût de production de 3 cents le kilowattheure ou moins. Ce prix record a, d’ailleurs, été atteint en 2017 pour l’énergie photovoltaïque, par certains projets conduits au Chili, à Mexico, en Arabie saoudite, à Abu Dhabi, au Pérou et à Dubaï.
Les projets d’énergie éolienne offshore et de solaire thermodynamique, auront entre 2020 et 2022, des coûts de production moyens variant entre 6 cents et 10 cents le kilowattheure.
La production d’électricité par les centrales géothermiques et à biomasse, au cours de cette année 2017, a eu un coût moyen de 7 cents le kilowattheure, environ.
« Cette nouvelle dynamique témoigne d’un important changement du paradigme énergétique. Ces baisses de coût au niveau de toutes les technologies sont sans précédent et montrent à quel point les énergies renouvelables bouleversent le système énergétique global. Faire une transition vers ces nouvelles technologies de production énergétique, ne relève plus simplement de la responsabilité environnementale, mais représente la meilleure option économique.», a affirmé, à ce propos, Adnan Z. Amin, le directeur général de l’IRENA.
Ecofin