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Les principales mesures du gouvernement au profit des jeunes Algériens établis à l’étranger

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Le Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale a réitéré ce mardi, l’appel du 7 décembre dernier adressé par le Premier Ministre Ahmed Ouyahia à Paris, aux jeunes compétences de la diaspora algérienne à l’étranger, lors du Comité Intergouvernemental de Haut Niveau Algéro-Français, en rappelant que «des mesures de facilitation et d’incitation ont été prises par le gouvernement à l’effet d’encourager les membres de la communauté algérienne établie à l’étranger à venir investir et apporter leur contribution au développement économique et social en Algérie».

En effet, dans un communiqué destiné aux jeunes de la communauté algérienne établie à l’étranger, le Ministère du Travail a indiqué qu’«il est important de souligner que le potentiel de croissance de notre pays est loin d’avoir été pleinement exploité», en précisant que «des gisements d’investissements extrêmement importants ne sont pas encore exploités».

Ainsi, le Ministère informe les jeunes algériens résidants à l’étranger qu’ils «peuvent investir dans les secteurs de l’agriculture, l’agro-industrie, le tourisme, l’économie numérique, l’industrie de transformation, les énergies renouvelables ou l’économie verte, toute en incitant les algériens vivant à l’étranger de mettre au service de leur pays leur savoir-faire et leurs compétences acquises dans les pays d’accueil».

Pour ce faire, il est demandé à ces jeunes de «se rapprocher des représentations diplomatiques ou postes consulaires ou des organismes nationaux de promotion de la micro-entreprise, lors de leur séjour en Algérie», afin de «prendre connaissance et de saisir toutes les opportunités qui (leur) sont offertes en vue d’apporter (leur) pierre à l’édification du pays et à son épanouissement», ajoute le Ministère.

A ce propos, il est expliqué aux jeunes, les différents dispositifs d’aide à la création d’entreprises en Algérie, à l’instar de l’ANSEJ pour les jeunes entre 19 et 35 ans, et CNAC pour ceux âgés de 30 et 50 ans. A cet effet, le gouvernement a même publié une fiche technique relative aux modalités de création de micro-entreprises par les jeunes de la communauté nationale à l’étranger qui sont identiques à celles pour les nationaux établis en Algérie, sauf pour l’apport personnel qui est en devises dans la structure du financement du projet.

Pour ce qui est de l’apport en fonds propres, «il est de 1 % du montant global de l’investissement, si ce dernier est inférieur ou égal à 5 millions de dinars. Et, de 2 % si l’investissement est supérieur à 5 millions de dinars et inférieur ou égal à 10 millions de dinars», selon le document du Ministère du travail.

Concernant le prêt non rémunéré ANSEJ-CNAC à hauteur de 29 % du montant global de l’investissement est octroyé, précise le même document «lorsque ce dernier est inférieur ou égal à 5 millions de dinars et lorsqu’il est supérieur à 5 millions et inférieur ou égal à 10 millions de dinars, le prêt sera de l’ordre de 28 % du montant de l’investissement global». Le crédit bancaire est bonifié à 100 % avec 70 % du montant global de l’investissement.

Possibilité de créer des cabinets groupés et des véhicules ateliers

En outre, le Ministère a indiqué que «des formules de créations de cabinets groupés et de véhicules ateliers, pour des activités définies, font également partie de ce programme orienté vers la création de la micro-entreprise».

Pour les diplômés de l’enseignement supérieur, le prêt non rémunéré supplémentaire accordé pour un «cabinet groupé», «est d’un montant qui ne saurait dépasser 1 million de dinars remboursable pour la prise en charge du loyer des locaux destinés à la création des cabinets groupés», a détaillé le Ministère, en expliquant que «les cabinets groupés sont l’association de deux projets minimums présentés par des jeunes promoteurs, occupant le même local, exerçant dans le même domaine d’activité (médical, auxiliaires de justice, expertise comptable, etc.)».

Quant au prêt rémunéré supplémentaire «véhicule atelier», «de l’ordre de 500.000 dinars remboursable, est accordé aux jeunes promoteurs diplômés de la formation professionnelle» destiné, selon la même source à «l’acquisition d’un véhicule atelier pour l’exercice des activités non sédentaires de plomberie, électricité, chauffage, climatisation, mécanique, etc.»

Un autre prêt non rémunéré supplémentaire qui ne saurait dépasser 500.000 dinars est accordé pour la prise en charge du loyer du local ou du poste à quai au niveau des ports, destiné à la création d’activités de biens et de services.

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