« Le partenariat Public-privé, ce n’est pas que de la privatisation, loin de la, il s’agit d’une participation du privé dans le secteur public. Ceci étant, il ce partenariat ne peut s’appliquer à toutes les entreprises de l’Etat, il y’ a des secteurs stratégiques, que l’Etat n’est pas prêt de céder un pouce, tel que le secteur pétrolier, les énergies, les transports, etc. », C’est ce qu’a déclaré, le ministre des finances, Abderrahamane Raouya, ce mardi, sur les ondes de la chaine 3.
Expliquant que « que les entreprises privées ne peuvent participer dans le secteur public qu’à hauteur de 34%. D’autre part, il a également souligné qu’il y’a « des conditions pour le maintien de l’emploi, c’est une règle qui a toujours été suivie, et continuera à l’être, car l’emploi est une priorité nationale ».
Interrogé sur le changement de monnaie, comme solution pour résorber l’argent de l’informel, le ministre des fiances, a indiqué que « c’est une option, mais devant plusieurs hypothèses de travail, il faut opter pour la plus réaliste. On ne sait d’ailleurs toujours pas à combien s’élève cette masse monétaire, donc on ne va pas dans une politique monétaire qu’on ne maitrise pas. On préfère opter pour une économie réelle, qui nous permet d’établir nos prévisions, notamment en matière de recettes ».
Et d’ajouter « pour résorber l’argent de l’informel, nous comptons beaucoup, sur la digitalisation des procédures financières et bancaires, c’est ce qui va réduire considérablement ce phénomène »
Par ailleurs M. Raouya , à souligné , qu’« après une réduction significative du déficit de la balance commerciale, en 2017 et quelque 500 milliards de dinars de liquidités mobilisés, le gouvernement semble appréhender les années à venir avec sérénité »
Concernant le taux d’inflation pour la nouvelle année de 2018, le ministre des fiances a annoncé, un taux fixé à 5,5% et le taux du niveau de croissance devrait à 4%. En outre, le ministre a tenu à rappeler que « la nouvelle loi de Finances a inclus une assez forte augmentation du budget d’équipement par rapport à celui du fonctionnement, en « légère baisse ». Une mesure, qui devrait permettre d’augmenter les investissements dans les infrastructures de base et, dans les deux à trois prochaines années, obtenir un taux de croissance encore plus élevé et un déficit moindre.
Réagissant aux questions relatives au ralentissement du taux de croissance, M. Raouya explique que « celui-ci est le résultat de la baisse drastique des recettes pétrolières, qui ont contraint l’Etat à geler l’ensemble des budgets d’équipement.
Avant d’ajouter qu’ « après l’amendement de la loi sur la monnaie et le crédit, il a été décidé de faire assurer le financement du budget d’équipement par la Banque d’Algérie afin de permettre à l’économie nationale de rebondir.il s’agit là de réformes structurelles, à court et moyen termes, appelées à être progressivement mises en œuvre tout au long des années s’étalant de 2018 à 2020. C’était là l’option la plus difficile à prendre, afin de ne pas avoir recours aux financements extérieurs, à charge, il s’agit de l’encadrer rigoureusement pour ne pas aller vers l’inflation »