Le mécanisme de la charte du Partenariat Public-Privé, notamment, la privatisation des entreprises de gestion touristique, n’a pas tardé à se mettre en place, à peine une semaine après la signature de cette dernière, le gouvernement annonce, selon la chaine Ennahar, l’entrée, prochainement, en partenariat avec le privé de 66 hôtels, et 17 entreprises de tourisme.
Ceci étant, cette décision ne sera mise en exécution, qu’après l’adoption du Conseil de la Participation de l’Etat, et vise comme objectif de relancer le secteur du tourisme, à l’instar des autres secteurs. Comme cela avait fait l’objet des orientations du Premier Ministre Ahmed Ouayhia , lors de la dernière tripartite, soulignant qu’il est impératif de redorer le blason du tourisme algérien, et faire de l’Algérie , à nouveau une des destination touristiques les plus prisées.
Nous apprenons dans ce sillage, que parmi les établissements touristiques qui vont connaitre l’ouverture de leur capital social, figurent l’illustre Hôtel El Djazair, ex « Saint Georges », le Mazafran, et El Manar, à Alger et sur le littoral du centre. Suivi du complexe « Les Andalouses » d’Oran. Il s’agira également d’un bon nombre d’hôtels publics, et qui connaissent une détérioration considérable depuis la décennie noire.
Le gouvernement œuvrera ainsi à ce que ces décisions se concrétisent, à travers la mise en place de soumissions, pour l’acquisition des actions à hauteur de 34% des parts pour les privés, afin de leurs permettre de réinstaller, l’aspect commerciale et économique des entreprises touristiques. Et ce dans le but, de donner à nouveau la chance aux établissements touristiques algériens de remettre pied dans la concurrence, et offrir des produits et des prestations de services de qualité.
Or pour les observateurs, bien que l’orientation soit très louable, il subsiste cependant, des réflexions incontournables. En premier lieu, ils considèrent que l’handicap actuel du secteur du tourisme, certes relève de la rénovation des établissements et le changement de leurs gestions, mais le plus grand vide à combler demeure sans conteste, le manque d’établissements de formation en tourisme et en hôtellerie.