Happées par l’handicap d’absence ou de la faiblesse de ressources collectées en 2016, les établissements financiers affichent pour les mêmes années une faiblesse d’activité, qui les a confinées dans une évolution totale d’actifs à hauteur de 84,7 milliards de dinars à fin 2016, contre 79,5 milliards de dinars à fin 2015, et 70,3 milliards de dinars en 2014. C’est du moins ce qui ressort du rapport de la banque d’Algérie sur l’évolution de l’économie nationale pour 2016.
Dans le détail, les ressources des établissements financiers se sont constitués en à fin 2016 à hauteur de 42,7 milliards de dinars de fonds propres,(capital de 33,7 milliards de dinars, de réserves de 9 milliards de dinars) et 20,7 milliards de dinars d’emprunts obtenus.
En parallèle, les crédits distribués par les établissements financiers se comptent à 59,5 milliard de dinars, en 2016, contre 55,6 milliards de dinars en 2015. Il est à noter, qu’une grande partie de ces crédits à été allouée aux entreprises privés, soit 55,9 milliards de dinars. En déséquilibre avec les crédits distribués aux ménages, qui n’ont enregistré que 0,3 milliards de dinars à fin 2016.
Par ailleurs, le refinancement des banques par la banque d’Algérie, et l’augmentation considérable des crédits hypothécaires accordées par les banques entre 2006 et 2016, n’ont pas engendré l’augmentation en crédits, attendu après l’effet de refinancement.
En somme, la faiblesse de l’activité des établissements financiers, la stagnation de l’activité bancaire, et le recul dans les crédits hypothécaires, autant que sur les crédits aux ménages, reflètent, la situation inextricable dans la quelle se retrouvent la banques algériennes. Celles-ci, dont le rôle devait être l’accompagnement des entreprises, dans la création de richesse et d’emploi, se retrouvé dans le simple emploi de caisse.
Par ailleurs, devant une manne gigantesque de l’activité informelle, et devant une absence cruelle, de produits de banques attractifs, les dépôts à termes ou à vue se font rares , et ,e constituent aucunement la composante des ressources de ces organismes