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Le BTPH a contribué à hauteur de 17,4% à la croissance du PIB, en 2016

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Selon le rapport annuel de la banque d’Algérie sur l’évolution économique pour l’année 2016, le secteur du bâtiment et des travaux publics, a enregistré une croissance de 03%, pour se situer à 5%, en valeur réelle.

 Soutenu par les dépenses publiques d’infrastructures et de bâtiment, la valeur ajoutée du BTPH, est estimé à 2069,3 milliards de dinars en 2016, ce qui représente une valeur de 15,9% de la valuer ajoutée de la sphère réelle, soit 11,9% du PIB. Dans ce sens, le secteur du BTPH, a contribué à hauteur de 17,4% à la croissance du PIB.

 Selon le même document, les livraisons de logement pour l’année 2016, ont connu une progression de 3,1%par rapport à l’année précédente, soit 338 300 unités livrées en 2016, contre 328 100 en 2015.

Pour plus de précision, le rapport indique que cette progression a concerné toutes les catégories de logements. Et ce avec une légère augmentation dans les livraisons des logements aidés, à hauteur de 2% par rapport à l’année 2015, ou ils ont enregistré un recul de 22%.

Par ailleurs, si les livraisons de logements sociaux ont connu une légère baisse en 2016, passant de  121 000 logements en 2015 à 117 700 en 2016, soit -2,7%, les livraisons des logements promotionnels (public –privé), sont passées de 7 100 en 2015, à 8500 en 2016, soit une augmentation de 19,7%.

 Concernant les auto- constructions, qui ne représentent que 6,7%, des livraisons totales de logements, ont enregistré une progression de 27%, faisant ainsi, une compensation considérable sur le recul accusé en 2015 de -17,2%.

En somme, l’évolution des livraisons, de logements entre, 2015 et 2016, a fluctué au rythme des programmes et des quotas inscrits par l’Etat, avec une tendance baissière vers les logements sociaux.

Pour les observateurs, bien que le secteur du BTPH se place  parmi les s plus conséquent sur l’évolution du PIB, il n’en demeure pas moins que, l’augmentation dans la distribution des  catégories de logements finançables par les banques et les organismes financiers, tel que, les logements  aidés,  reflète d’une part, un besoin de rentabiliser les programmes soutenus par les dépenses publiques, notamment dans cette conjoncture économique marquée par le manque de financement. Et d’autre, part, pour les mêmes raisons de financement, et de conjoncture, la défection, marquée par de multiples difficultés de payement,  enregistrée pour les logements LPP, témoigne paradoxalement, d’un recul indéniable dans le pouvoir d’achat des salariés.

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