Les évolutions des échanges extérieurs de marchandises (importations et exportations) ont conduit à un déficit commercial de 17,2 milliards de dollars en 2016 contre 16,5 milliards de dollars en 2015.
Ce creusement du déficit commercial est le résultat d’une baisse de 15% des exportations de marchandises qui passent de 35 milliards de dollars en 2015 à 29,9 milliards de dollars en 2016. C’est ce qui ressort de la dernière note de l’ONS sur l’évolution des échanges extérieurs de marchandises de 2011 à 2016.
« Rappelons que compte tenu de la structure des exportations, constituée en majeure partie d’hydrocarbures (94% soit près de 28 milliards de dollars en 2016) et donc 6% d’exportations hors hydrocarbures (soit moins de 2 milliards de dollars), le choc sur les prix internationaux des hydrocarbures a fortement impacté nos recettes extérieures », précise-t-on.
Les importations sont en baisse également en 2016 par rapport à 2015 de 9% passant de 51,7 milliards de dollars en 2015 à 47,1 milliards de dollars en 2016. Mais à l’évidence la contraction des importations, ne peut pas réduire le déficit structurel de nos échanges extérieurs dans un contexte de baisse des prix des hydrocarbures.
La même note précise que la baisse des importations a concerné, presque toutes les catégories de produits comme les biens d’équipements industriels qui représentent 32,7 % des importations de marchandises enregistrent une baisse de 9,7% par rapport à 2015.
Les demi-produits qui représentent 24,3% du total des importations de marchandises affichent une baisse de 5% par rapport à 2015, les biens de consommation dont le poids est de 17,7% des importations totales de marchandises enregistrent une baisse 3,9% par rapport à 2015. Par ailleurs, les produits alimentaires qui représentent 17,5% des importations totales connaissent une baisse de 11,7% par rapport à 2015.
« L’évolution conjuguée des exportations et des importations ont conduit à des taux de couverture (rapport des exportations aux importations) qui se dégradent soit 64% en 2016 contre 68% en 2015 », indique-t-on dans la note.
