« Processus d’exportation et processus d’importation » ont été les axes centraux des travaux de la 2e journée du SITTEM (Symposium international sur la Trans-logistique, le transit et l’entreposage des marchandises).
A cet effet, le Président Directeur général de l’entreprise portuaire de Djedjen, M.Abderrazak Sellami, explique d’emblée, que « la grande problématique de l’export réside dans le fait que l’Algérie n’est pas signataire de la convention « TIR », qui est un régime international, basé sur la convention de l’ONU, le but est de rationnaliser les passages aux frontières, garantir le payement des taxes et droits douaniers, accélérer les échanges internationaux. En réalité la convention permet d’acheminer les marchandises vers les pays voisins, sans contrôle, avec une totale confiance ».
Dans ce sens, M.Sellami, propose pour le développement de l’export, la réactivation de la convention TIR, et de créer un cluster de l’exportation, afin de mener un vrai dialogue entre les pouvoirs publics et les opérateurs économiques.
Par ailleurs, le PDG du port de Djedjen, est revenu longuement sur les manques à gagner découlant de l’absence de la convention TIR, et de bases logistiques pour l’exportation, indiquant à titre d’exemple que le Maroc avec une production de 12 millions de tonnes de fruits et légumes, exporte pour1,2 milliards de dollars, ce qui constitue 18% d de son PIB, l’Espagne exporte 12 millions de tonnes de fruits et légumes, pour 12,4 milliards d’euro, alors que l’Algérie n’arrive à exporter que 46 mille tonnes, pour 49 millions d’euro ».
Pour sa part, M.Mohamed Hassenaoui, Directeur général d’Air Algérie Cargo, après avoir dressé un résumé sur les capacités et le déploiement du réseau Air Algérie Cargo, en Afrique notamment, pour l’import et l’export, de l’agroalimentaire. Indiquant à ce sujet, que « la contrainte majeure, aujourd’hui, c’est le déséquilibre des flux import et export, qui hypothèquent la rentabilité des vols, « tout Cargo », en plus des tarifs à l’export sont tres faibles en raison de la concurrence. A cela s’ajoute, le manque de consolidation du volume de chargement. A cet effet, je propose d’élargir le canal de communication entre les exportateurs et la compagnie, intégrer la compagnie nationale dans la formule d’aide de l’Etat aux exportations ».