En dépit de la fluctuation incompréhensible de la mercuriale des fruits et légumes, le site MapsofWorld.com, référence mondiale de contenus, statistiques et de cartes bien recherchées, place l’Algérie dans le Top 10 mondial dans la production de certains produits agricoles. Ainsi l ‘Algérie est classée 3e dans la production de la figue , abricot (4ème), dattes (5ème), melon (7ème), artichaut (8ème) et les amendes (9ème),14ème producteur mondial de pomme de terre, 15ème producteur mondial d’orange, 19ème de tomate, 23ème en ce qui concerne la production de raisin, 30ème pour le vin et 36ème pour l’avoine.
Partant de cette lueur d’optimisme, et en dépit des moyens technologiques dont s’est doté le secteur de l’Agriculture ces dernières années, sur le terrain, le développement, l’amélioration et notamment la conservation et la distribution, demeurent tributaires d’un système commercial archaïque qui souffre d’un manque cruel d’un réseau élaboré tant de de marchés de gros que de détails. Raison pour la quelle, la spéculation est devenu le système par défaut, de distribution, accablant sans scrupules, les bourses des citoyens, en dictant inlassablement ses prix.
Les conséquences de cette pratique, ont abouti à des situations inextricables, où par exemple, les agriculteurs de Ain Defla, n’ont pas eu d’autres alternatives que de jeter aux ordures des tonnes de tomates qui ont pourri sous leurs yeux, car invendues. Pareil pour les agriculteurs d’Oued Souf, où en 2015, des quantités importantes de pommes de terre ont fini dans les bennes à ordures, faute d’espaces de stockage frigorifique.
Cependant les objectifs de l’Etat sont clairs, en premier réduire la facture d’importation, notamment celle du lait et des céréales, et œuvrer à ce que les systèmes de régulation mis en place montrent leurs efficacité, à travers une répercussion conséquente sur la consommation et sur les prix. Ce qui n’est pas le encore le cas.