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Commerce extérieur : L’Algérie a importé 2 400 tonnes de viande française en 2017

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L’Algérie a importé 2 400 tonnes de viande française en 2017 lors du premier semestre, contre 1930t sur toute l’année 2016, selon Business France. « Cette amélioration peut en partie être imputable aux scandales sanitaires ayant touché la viande brésilienne début 2017, et au contexte interne en Inde : le gouvernement a tenté en juin 2017 d’interdire le transport de bétail vers les abattoirs, alors que dans le même temps le gouvernement de l’Uttar Pradesh, Etat très peuplé du nord de l’Inde et principal fournisseur de viande bovine du pays, a décidé de fermer des dizaines d’abattoirs considérés comme illégaux », indique-t-on. Cependant les importations de viandes, marché constitué principalement par les viandes entrée de gamme et congelées, sont par contre largement dominées par l’Inde et le Brésil.

Concernant le secteur des bovins, la France a été le principal exportateur de bovins vifs en Algérie en 2016, représentant une part de plus de 75% des importations algériennes de bovins vifs selon INTERBEV. La même source précise que « si la France n’est pas le premier fournisseur de bovins finis, qui représentent une part marginale des importations algériennes désormais (moins de 5 000 têtes), elle s’avère être de loin le premier pourvoyeur de bovins maigres en Algérie (environ 27 000 têtes de bétail maigre sur 32 000) La baisse des importations des bovins finis au profit de celle des bovins maigres répond à une volonté côté algérien de développer la filière de l’engraissement ».

Par ailleurs, les opérateurs français s’intéressent de près aux besoins de l’Algérie pour le développement de la filière viande sachant que le cheptel Algérien est lui assez stable, en légère augmentation autour de 1,9 million de bovins. Pour eux, le développement de la filière lait et de la production laitière tout en assurant l’engraissement de jeunes bovins importés supposerait de développer aussi les productions fourragères et les structures d’élevage, insuffisantes à ce jour.

« On peut donc anticiper un développement de tout le secteur : bâtiments et équipements pour l’élevage, la collecte et le stockage du lait, équipements pour la production et le traitement des fourrages, matériels d’épandage, de traitement, de récolte, structures de stockage, de transformation et de conditionnement… Par ailleurs, le pays étant sous-approvisionné en viande, l’Algérie devrait continuer à développer l’engraissement de bovins, les structures d’abattage, de stockage et de transformation, etc… », Conclue-t-on.

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