Après le Danois Lars Rebien Sørensen (alors à la tête du géant pharmaceutique Novo Nordisk), c’est un Espagnol qui gravit la plus haute marche du podium : Pablo Isla, P-DG depuis 2005 du géant du textile Inditex (Zara, Massimo Dutti, Bershka…). L’entreprise, qui compte huit marques, 7300 magasins répartis dans 93 pays, et se distingue par un « organigramme très plat », « pas de comité de direction officiel », se dit très concernée par le développement durable. Elle s’est engagée à ce que tous ses magasins soient éco-efficaces d’ici à 2020, qu’ils utilisent 40% d’eau et 20% d’énergie en moins.
Et c’est un autre Européen qui prend la deuxième place, l’Anglais Martin Sorrell, patron du numéro 1 mondial de la publicité (WPP), suivi en troisième position par le Taïwanais Jensen Huang, qui est à la tête du leader des processeurs graphiques Nvidia.
Les patrons européens représentent plus près d’un tiers (32) du top 100 et parmi eux – c’est la grande surprise de ce classement –, on compte 14 Français (contre 11 l’année dernière). Un score qui place la France en deuxième position derrière les Etats-Unis (loin devant tout de même, avec 38 patrons), mais devant le Japon (qui en compte 7), la Grande-Bretagne (5), l’Allemagne (3) ou encore la Chine (3).
Notons que pour être susceptibles d’intégrer ce classement, les entreprises devaient faire partie du S&P Global 1200, qui couvre 70% des capitalisations boursières mondiales, et leurs dirigeants être en fonction depuis au moins deux ans et ne pas avoir fait l’objet d’une arrestation ou d’une condamnation. Au total, pas moins de 898 P-DG ont été présélectionnés.
Afp