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Le pétrole monte après un discours de Donald Trump sur l’Iran

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Le pétrole coté à New York et à Londres a terminé en hausse vendredi après un discours de Donald Trump sur l’Iran appelant à durcir l’accord sur le nucléaire iranien sans en sortir.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre, référence américaine du brut, a gagné 85 cents, pour clôturer à 51,45 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a fini à 57,17 dollars, en hausse de 92 cents par rapport à la clôture de jeudi.

« Les investisseurs ont ajusté leurs achats vendredi en prenant en compte ce risque géopolitique. Mais les annonces de Trump étaient plutôt anticipées par le marché », a estimé Gene McGillian de Tradition Energy.

Le président américain a appelé le Congrès à durcir l’accord international qui vise à empêcher l’Iran de se doter de la bombe atomique mais a annoncé que les Etats-Unis ne se retireraient pas.

Il a également annoncé qu’il ne « certifierait » pas le fait que Téhéran respecte ses engagements, menaçant d’annuler la participation des Etats-Unis « à tout moment ».

Le président américain a par ailleurs annoncé des sanctions contre certains membres des Gardiens de la révolution, l’armée d’élite iranienne.

« Le discours n’aura pas d’impact sur la production iranienne de pétrole ni aujourd’hui, ni demain, ni dans trois mois. Mais peut-être sur l’investissement », a estimé Robert Yawger, de Mizuho Securities.

Les prix ont été également soutenus vendredi par une hausse des importations chinoises de pétrole, à 9 millions de barils par jour en septembre, « le deuxième chiffre le plus élevé de l’histoire pour la Chine », a affirmé M. Yawger.

« Cela contribue à la restauration de la demande mondiale », a commenté M. McGillian.

Les prévisions de demande mondiale ont été revues à la hausse mercredi par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

Dans le même temps, le gouvernement irakien a lancé vendredi des opérations militaires dans la province de Kirkouk, a indiqué à l’AFP un général sur place, tandis qu’un responsable du Kurdistan irakien autonome annonçait que les Kurdes se préparaient à défendre leurs positions dans la région pétrolière qu’ils revendiquent.

Les trois champs pétroliers de la province de Kirkouk fournissent 250.000 barils par jour (b/j) sur les 600.000 b/j de pétrole qu’exporte la région du Kurdistan irakien en dépit du refus de Bagdad.

« Ces opérations sont encore un mystère pour le marché », a commenté M. McGillian.

Afp

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