Aprés une rétrospective présentée par M.Mellah Dg des laboratoires Merinal, sur le parcours de l’UNOP, les débats de la 3e partie des 1eres journées pharmaceutiques algérienne, ce samedi se sont orientés sur le contrat de développement, gouvernement /producteurs pharmaceutique, que l’UNOP compte présenter au premier ministre, et ce conformément à la mesure retenu dans le plan d’action du gouvernement, d’atteindre 70% de taux de couverture en besoins nationaux en médicaments.
Dans cet ordre d’idée, M.Mellah explique que « pour atteindre cet objectif, il faut impérativement mettre en place une agence du médicament puissante et opérationnelle, de façon à avoir un seul interlocuteur, et ce en plus d’un système de prix équilibré, relié par une décision politique pour la fixation des prix, la modernisation de remboursement, le développement des services de production, et un programme de promotion pour le volet de l’exportation ».
Dans ce sens, M.Kerrar président de l’UNOP précise que «les problèmes de l’industrie pharmaceutique sont d’ordre organisationnels et les solutions proposées dans ce contrat de développement, ne coûteront rien au Trésor public ».
Par ailleurs, la réticence et la prescription à la dispensation du médicament algérien, a été au cœur des débats. Selon une enquête menée par l’APOCE(association algérienne de la protection du consommateur), il ressort que plus de 50% des patients algériens s’orientent vers la médecine alternative, plus de 50% sont réticents aux médicaments fabriqués localement et préfèrent les molécules d’origine, plus de 50% également, n’hésitent pas prendre des médicaments sans prescription médicale, et plus de 30% ne déclarent pas les effets indésirables de certains produits.
Pour le président de l’APOCE, M. Zebdi, il s’agit de « multiplier les efforts en matière de sensibilisation et information envers les patients, pour acquérir la pleine confiance des consommateurs dans les produits fabriqués localement. Il y’a un énorme travail à faire également par les prescripteurs, les médecins et les autorités concernées. Comme il y’a un effort à faire pour certains producteurs, en matière d’amélioration de leurs produits ».